Il faut que je vous avoue quelque chose : au printemps, quand vous passiez tous votre temps à vous demander où étaient le soleil, les journées printanières et les premiers signes de l’été, je connaissais secrètement la réponse. Ils étaient à Prague.

Et croyez-moi, c’était surprenant.

Cette année, c’est le troisième printemps et été que je vis à Prague, et généralement c’est pas glorieux. Oui, on a des journées chaudes et ensoleillées, mais on a aussi de belles grosses périodes de pluie et de ciel gris (bref, de déprime). Les deuxièmes étant plus fréquentes que les premières.

Dès mes débuts dans la capitale tchèque, on m’avait dit que Prague offrait généralement un bel été, mais devant le manque flagrant de preuves j’avais du mal à le croire.

Et puis cette année, Prague s’est surpassée. Alors que le sud de la France et l’Espagne se battaient contre la pluie, les 10 degrés et l’impression que l’été n’arriverait plus jamais, moi je me baladais déjà en t-shirt en avril en ne cessant de me dire que, franchement, après autant de jours de beau temps, on allait finir par se faire avoir et se prendre un été de merde en pleine figure.

Sauf que ce n’est pas arrivé. Depuis début avril, la météo a été excellente. Tellement agréable, d’ailleurs, que les rares jours où il a plu je ne m’en suis même pas plainte (non pas que j’étais contente de voir la pluie, mais parce que quand on a autant de soleil on le vit mieux quand la pluie vient faire un rapide coucou) ! Et puis, quand la vague de chaleur a envahi l’Europe, en mode « tu croyais que je viendrais pas, ben maintenant je te lâche pas », elle n’a pas laissé Prague de côté, et nous aussi on a donc croulé sous la chaleur.

En bref, 2018 est une année qui marquera les mémoires à Prague (et ça tombe bien, parce que c’est aussi la dernière année que je passe dans la capitale tchèque) !

Mais qu’ai-je fait en mars, avril et mai sous le soleil de Prague ? Pas mal de choses quand même.Dans mon What’s Up précédent, je vous avais laissé sur une note empreinte de maladie en vous disant que je m’étais tapée une belle grosse grippe, comme je n’en avais pas eue depuis des années. C’est donc comme ça que mars a commencé.

Quelques jours seulement après m’en être débarrassée, j’embarquais mon reste de toux dans l’avion pour me rendre dans un pays que, jusque là, je n’avais que traversé en voiture quelques fois, sur la route des vacances : la Suisse. J’ai atterri à Bâle pour un voyage d’affaires court mais intense qui a marqué le début de deux gros mois niveau boulot.

Malheureusement je n’ai pas pu beaucoup profiter de la ville, mais je me suis quand même levée plus tôt un jour pour aller faire un rapide tour dans son centre historique.

Deux semaines plus tard, je reprenais l’avion, cette fois en direction de la Belgique. Objectif du voyage : l’enterrement de vie de jeune fille d’une copine, avec après-midi au spa et séance photo sous un froid glacial. C’était le premier enterrement de vie de jeune fille auquel j’assistais, et autant dire que je ne regrette pas d’avoir fait un petit aller-retour pour ça !

Enfin, à la fin du mois, c’est en voiture que je m’éloignais de Prague pour passer quelques jours en Autriche. Nous avions un long week-end de 4 jours et, comme tout long week-end qui se respecte, il était évidemment impensable de le passer à Prague. Nous avons donc mis le cap vers Salzbourg.

Si Salzbourg nous a accueillis sous le soleil, elle est vite devenue pluvieuse et capricieuse. Nous avons donc jonglé entre les balades et visites à l’extérieur dès que le temps le permettait, et les bars et cafés dans lesquels on s’engouffrait dès que la pluie venait s’installer. Mais, même si je l’ai vue majoritairement sous la grisaille, je suis contente d’avoir enfin pu visiter cette jolie ville autrichienne. Elle était sur ma liste depuis 2015, lorsque j’ai emménagé à Budapest !

Pour finir le long week-end qui s’étendait entre mars et avril, nous avons été passer quelques heures à Hallstatt, un petit village autrichien qu’Instagram adore mais qui, comme toujours, n’en connait qu’une partie très limitée. Etalé sur les rives d’un lac coincé entre les montagnes, Hallstatt est un endroit magnifique et extrêmement photogénique. Je l’avais découvert sur Instagram et, une fois sur place, j’ai été étonnée de voir qu’il était bien plus que cette jolie photo que tout le monde prend (et qui remplit Google Images).

Je compte bien vous parler de ce séjour autrichien plus en détail sur le blog dans les mois qui viennent. Mais pas maintenant, parce que maintenant c’est toujours l’été et je n’ai pas envie de vous montrer des photos d’arbres encore nus qui attendent les beaux jours.

À la fin du mois, nous avons décidé en dernière minute d’aller passer un autre long week-end à Cracovie. Mon copain voulait voir la Pologne depuis qu’il avait découvert qu’elle se trouvait à côté de la République tchèque (!) et, de toutes les grandes villes polonaises, c’est Cracovie qui est la plus proche de Prague.

J’y avais déjà été il y a quelques années avec des amis mais j’aimais l’idée de pouvoir la revoir et de donner, par la même occasion, un petit coup de pouce à mes souvenirs. Evidemment, je suis aussi revenue avec un paquet de photos qui attendent patiemment que je m’y intéresse pour vous écrire un article.

À Cracovie, la météo a été extrêmement plaisante. Je me souviens parfaitement d’un soir où, après m’être échappée d’un bar pour aller prendre des photos de la place principale de la ville, j’avais fini mon parcours assise sur un banc à regarder les gens passer. Je ne sais pas combien de temps j’y suis restée mais, alors que j’étais attendue de retour au bar, je ne voulais pas en partir. Le sourire cloué sur le visage, je profitais de ma première vraie soirée estivale, bien que l’été ne soit pas encore arrivé.

Je voyais, dans cette soirée, la promesse des longues soirées d’été qui s’approchaient rapidement, et le bonheur vivant et vibrant que l’été me procure. Parfois, je me dis même que j’aime peut-être encore plus le printemps que l’été car il porte en lui toutes les promesses d’un bel été et que, contrairement à ce dernier, il ne passe jamais trop vite.Mon mois de mai a été pas mal chargé. D’abord, mes parents sont venus me rendre visite pendant quelques jours, que l’on a passés sous le soleil. C’était la troisième fois qu’ils venaient et j’étais bien décidée à prouver à ma maman que, oui, même après deux séjours à Prague il reste encore beaucoup de choses à y découvrir.

C’était un pari gagné, mais je le savais gagné d’avance. Prague ne se limite pas à son centre touristique et, une fois que vous avez fait le tour de celui-ci, il reste encore de nombreux endroits à voir.

On a (enfin) visité le musée juif, qui reprend entre autres la fabuleuse synagogue espagnole à l’intérieur doré, que vous pouvez voir sur la première photo de l’article. Mais je leur ai aussi fait découvrir Vyšehrad et un joli parc de Prague qui est bien loin du circuit touristique. Tout cela arrivera sur le blog tôt ou tard.

Après ces quelques jours, nous avons pris la route pour la Belgique, où m’attendait le joli mariage de cette amie pour qui nous avions précédemment organisé un enterrement de vie de jeune fille (vous suivez ?).

Et puis, pour la première fois depuis longtemps, j’ai eu le plaisir de voir des amis passer de l’habituel “il faut qu’on vienne te voir à Prague” à “on a acheté nos billets !”. J’ai donc passé un week-end ensoleillé (le soleil est le thème de cet article, au cas où vous n’auriez pas compris) avec des potes d’unif. Je pense que la dernière fois que j’avais vu ce groupe ensemble, c’était lors de notre remise des diplômes. Les revoir à Prague, ça avait donc un gros goût d’impensable, mais c’était aussi un énorme plaisir. Tant et si bien qu’ils ont déjà réservé leurs billets pour une autre destination européenne, et j’espère évidemment les rejoindre !

Mais ça, ça sera pour un prochain épisode de ma série What’s Up.

Pour lire mes What’s Up précédents :
What’s up #7 : Décembre, janvier et février
What’s up #6 : Septembre, octobre et novembre
What’s up #5 : Juin, juillet et août

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