Cadaqués, les couleurs de l’été

Je sais pas vous, mais moi en été je rêve de bleu. Du bleu de la mer et du bleu du ciel.

À Cadaqués, mes rêves estivaux prennent forme dans un joli éventail de bleu, du plus clair au plus turquoise. Et, lorsque tous ces tons de bleu se mêlent au vert des arbres et au blanc des maisons, qui lui-même contraste parfois avec le rose éclatant des bougainvilliers qui s’accrochent à leurs murs, mes rêves prennent un petit goût de paradis.

Après tout, que demander de plus ? Moi, en tout cas, ce genre de paysages m’emporte toujours dans un été que je voudrais éternel.

Et tant qu’on parle de rêve, avez-vous déjà rêvé d’avoir des grands-parents qui vivraient dans un autre pays, un endroit où vous iriez passer vos étés pendant vos années d’enfance et d’adolescence ? Moi ça me prend parfois, et mes rêves ont toujours la même saveur : ce serait dans un petit village méditerranéen, là où l’on entend le sud dans toutes les discussions et où on le goûte dans tous les plats. Ce serait un petit village près de la mer, où l’on pourrait se rendre à pied à tout moment de la journée, en traversant de mignonnes petites ruelles aux reliefs imparfaits. Ce serait un endroit rempli de pins, d’oliviers et de fleurs colorées.

Bref, ce serait un endroit comme Cadaqués. Cadaqués, c’est exactement le genre de villages où j’aurais pu passer d’innombrables étés à lire, profiter de la mer, passer des moments entre amis et savourer de nombreux petits plats maison.

Cadaqués, c’est un petit village tout simple et sans chichi. Un village qui a su garder son authenticité en résistant à l’invasion incessante des hauts immeubles à appartements et du gris du béton. Un village tout petit que l’on peut visiter rapidement, à condition que l’on ne se voie pas pris par l’envie de s’arrêter, prendre un verre, écarter les orteils et voir le temps passer.

Cadaqués, c’est aussi la ville où Salvador Dalí se sentait chez lui. Il y a vécu la plus grande partie de sa vie, dans une maison sur la petite crique de Portlligat située à une quinzaine de minutes à pied du centre de Cadaqués. Ca vous étonne, vous, si je vous dis qu’il y a trouvé une source d’inspiration presque inépuisable ?

Je suis une fille de la ville, et pourtant à Cadaqués j’ai l’impression que je pourrais aussi trouver l’inspiration des jolis mots. Et peut-être même l’apaisement d’un bonheur qui dure toujours.

Nous n’avons passé que quelques heures à Cadaqués, juste le temps de profiter de la beauté de ses petites ruelles, d’admirer la vue sur la mer et ses petits bateaux amarrés depuis son église Santa Maria et de manger au bord de l’eau.

Mais aujourd’hui, j’avais juste envie partager quelques photos avec vous pour vous faire un peu rêver aussi… Rêver d’un été bleu et blanc, où on déambule à pieds nus dans de petites rues étroites qui nous mènent à la plage. Un été aux cheveux salés par la mer et à la peau qui sent le soleil. Un été qui dure, un été sans fin.

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