Je devais écrire cet article début mars. Mais les tâches se sont accumulées et les semaines se sont écoulées sans que je puisse sortir la tête de l’eau assez longtemps que pour me poser devant mon ordinateur. Et puis, après tant de temps passé, je dois bien avouer que j’ai beaucoup hésité avant de me mettre à écrire.

Après tout, nous sommes en mai, toute l’Europe (ou presque) a déjà vécu de belles journées estivales en avril, avec les jambes à l’air et une jolie odeur de barbecue qui venait caresser nos narines.

Dans ce contexte, était-il vraiment opportun de vous ramener dans le froid de l’hiver, là où tout bout de peau qui dépasse s’en veut immédiatement ? Avais-je vraiment le droit de vous faire ça ?

Mais après de longs débats avec moi-même, je me suis rendu compte que je ne voulais pas d’un trou vacant dans ma série des What’s Up. Ça, plus le fait que le temps que je me décide, une partie de l’Europe avait eu le temps de se retrouver dans le froid encore une fois, sous les 10°C et les gros manteaux qui vont avec.

Alors voilà, c’est décidé : je vous emmène, le temps d’un petit article, quelques mois en arrière. Là où il faisait froid, là où on rêvait du moindre rayon de soleil et des premiers verres en terrasse.

Si la météo vous a déjà ramenés plusieurs semaines en arrière suite aux belles journées ensoleillées que le printemps nous a offert en paquets cette année, cet article ne devrait pas vous faire trop de mal. Mais si vous faites partie de ceux qui, comme moi, n’ont pas eu à subir une dernière vague de froid ces derniers jours, je ne vous en voudrai pas si vous décidez de faire l’impasse sur ce retour virtuel en hiver !

Décembre, pour moi, c’est souvent le seul mois d’hiver intéressant. Le seul mois d’hiver pendant lequel je ne passe pas mon temps à attendre patiemment que le froid passe son chemin et que le soleil sorte de sa longue hibernation.

En décembre, d’abord, il y a les marchés de Noël. Cette fois-ci je n’en fait que deux, ou plutôt un et demi : j’ai marché le nez en l’air dans le joli marché de Noël de Dresden, pour admirer tous ses toits magiques, et j’ai joué des coudes dans la foule oppressante du marché de Noël de Prague en essayant d’en sortir plus vite que je n’y étais rentrée.

En décembre prochain, j’aimerais aller voir plus de marchés de Noël, histoire d’emmagasiner toute la magie de Noël que je peux avant qu’elle ne s’évanouisse et laisse place à l’hiver froid et solitaire. Et puis tant qu’on est dans les bonnes résolutions, j’essayerai aussi d’aller au marché de Noël de Prague en semaine parce que le week-end c’est définitivement hors de question.

En parlant de Noël, il y a quelque chose que j’ai envie de partager avec vous : cette fois-ci, j’ai réalisé un exploit, quelque chose que je dis que je veux faire depuis des années mais que je rate à chaque fois de la même manière que le fameux “ce soir je me couche tôt”… Cette fois-ci, j’ai réussi à acheter tous mes cadeaux de Noël à l’avance ! Bon, d’accord, j’étais prête le 20 décembre seulement. Mais je n’étais pas en stress dans les magasins le 23 au soir, ni le 24 au matin ! Vous la sentez, ma fierté ?

Outre Noël, le mois de décembre est pour moi toujours marqué par mon retour en Belgique. Cette année, comme l’année passée, je suis rentrée en Belgique avec une valise remplie pour un mois. De la mi-décembre à la mi-janvier, j’ai donc passé quatre semaines dans cette maison que j’appelle encore “chez moi”. Certains me demandent si un mois entier ce n’est pas trop, mais moi j’adore ce sentiment de retourner dans mon premier chez moi, près de ma famille.

Reprendre le goût de ma petite vie belge pendant un mois, ça me fait toujours du bien. Et puis je rajoute toujours que ça me donne le temps de voir plein de gens, mais cette année j’ai décidé d’arrêter de me mentir. Parce que la vérité, c’est que…

La première semaine, je la passe à chercher mes cadeaux de Noël, à les emballer et à profiter de toute l’ambiance de Noël. La deuxième semaine, entre Noël et Nouvel an, je ne sers absolument à rien. C’est comme si tout le stress de l’année écoulée (et des courses de Noël !) s’en va tout d’un coup et me laisse sans aucune énergie. Je passe donc tout mon temps à recharger mes batteries et je vois… personne. Ca dure jusqu’à la troisième semaine, quand je commence à voir de plus en plus de gens parce que je me dis que, quand même, le temps commence à filer et que j’ai rien foutu jusqu’à présent. Et puis la dernière semaine, c’est la course.

Mais avant de passer aux deux dernières semaines de mon retour en Belgique, il y a le Nouvel an. Et cette année, le Nouvel an, je l’ai passé chez moi, comme je vous l’ai expliqué dans mon article reprenant mes premières fois de 2017. J’ai adoré me libérer de cette prise de tête. Et puis m’offrir une dernière journée de glande totale avant de commencer 2018, honnêtement, c’était le pied !

En janvier, j’ai été voir les illuminations de début d’année sur la Grand-Place de Bruxelles. La place est superbe (mais je ne vous apprends sûrement rien) et les illuminations étaient vraiment très jolies, alors j’avais envie de partager quelques photos ici…

Début du mois, j’ai aussi passé une journée à Paris avec mes parents. Nous nous sommes promenés dans les rues parisiennes avant d’aller visiter l’exposition Christian Dior, dont ma maman avait entendu beaucoup de bien. Et c’est à mon tour maintenant de vous en dire du bien ! C’est simple : l’exposition, maintenant terminée malheureusement, était magnifique. Elle retraçait le parcours de Christian Dior, et de la maison de haute couture qui lui a survécu, avec des robes à gogo mais aussi de nombreux accessoires et des photos par-ci par-là. Je ne connaissais que très peu son travail avant, mais maintenant je peux dire avec certitude que c’était un grand couturier.

Cette note couture a laissé place à une autre, parce qu’en janvier j’ai aussi cousu mon premier vêtement ! J’ai tout fait avec ma maman, qui coud depuis des années, qui dispose d’un atelier rempli de tissus de toutes les couleurs, et qui essaie de me pousser à m’y mettre depuis très longtemps.

L’idée de coudre mes propres vêtements me fascine légèrement depuis longtemps, mais j’avais peur de ne pas avoir assez de patience. C’était stupide, parce que j’ai beaucoup aimé l’expérience ! Ma maman m’a évidemment guidée à toutes les étapes, ce qui a facilité la tâche, et je m’en veux un peu de ne pas avoir commencé à apprendre plus tôt, quand nous vivions encore sous le même toit.

Et, enfin, je suis restée un peu plus de temps loin des écrans en m’amusant à mettre mes connaissances de calligraphie en pratique dans un bullet journal – où, évidemment, je me devais d’insérer une page sur mes envies de voyages. Parce qu’à force de lire des blogs, j’ai des envies plein la tête !

En février, j’ai …

Ah oui, j’ai eu la grippe. Une belle grosse grippe.

Ça faisait longtemps que je n’avais pas été aussi malade, et je pense que c’est le karma qui l’a mis sur mon chemin. Pas que j’aie été méchante ou quoique ce soit, mais je n’arrêtais pas de me dire qu’être malade, c’était pas si mal que ça au final : tu peux rester au lit toute la journée et consommer Netflix à foison sans même t’en vouloir. Alors parfois, face au boulot qui m’attendait, je rêvais juste d’être malade pour avoir une excuse de lever le pied.

Et puis j’ai eu la grippe, et j’ai compris. Le problème dans tout ça, c’est que j’avais oublié un petit point essentiel : quand t’es vraiment très malade, tu ne peux même pas passer toute la journée devant des séries. Tu te sens juste trop mal. Et ça craint.

Le mois de février, donc, on pourrait le résumer à la grippe. Et à un retour express en Belgique pour une fête de famille. Parce qu’il faut bien profiter d’être expat’ dans un pays qui n’est pas si loin du sien !

Pour lire mes What’s Up précédents :
What’s up #6 : Septembre, octobre et novembre
What’s up #5 : Juin, juillet et août
What’s up #4 : Mars, avril et mai

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