Mes premières fois de 2017

L’année a déjà commencé depuis deux mois et avant que le temps ne vole davantage, voici enfin mon deuxième article bilan de 2017. Un bilan que je fais pour la troisième fois déjà et que j’aime toujours autant faire, car il me rappelle que chaque année est faite de petites aventures qui les rendent belles et uniques.

Voici donc les choses que j’ai faites pour la première fois en 2017.

J’ai mis un pied sur le continent sud-américain…

Mettre le pied pour la première fois dans un pays, ça m’emplit toujours d’une pointe d’excitation. Alors quand il s’agit d’un continent, autant vous dire que mon excitation, elle bouillonne.

En avril, j’ai donc posé le pied pour la première fois sur ce grand continent qui m’intrigue et m’attire de plus en plus depuis quelques années. Vous le savez, j’y ai été pour passer 5 semaines au Brésil. 5 semaines plongée au milieu des palmiers et de la chaleur parfois un peu moite, 5 semaines dans d’énormes villes, à découvrir des endroits qui font rêver les foules et d’autres que l’on oublie, et puis 5 semaines à chasser les traces de l’histoire comme Scrat et son gland.

J’ai, aussi, goûté tellement de nouvelles choses pendant ces 5 semaines que je ne pourrais pas en faire une liste, mais je peux vous dire une chose : je n’ai jamais dit non.

Si vous voulez en lire plus sur mes aventures brésiliennes, je vous invite à aller voir par là.

… Et sur le continent africain.

Deux continents en un an, quelle année ! C’est en atterrissant au Maroc que j’ai mis le pied pour la première fois en Afrique. Je n’ai pas eu l’occasion de beaucoup visiter car j’y étais pour un mariage, mais cette courte visite m’a donné envie d’en découvrir plus très bientôt.

Je suis notamment obsédée par Marrakech depuis que je suis revenue. Le fait que la ville soit maintenant l’une des destinations préférées de tous les addicts d’Instagram n’aide pas non plus, parce que chaque photo de Marrakech que je vois apparaitre sur mon fil Instagram me donne encore plus envie de découvrir cette ville aux milles couleurs. Maintenant, je vous le demande : la ville est-elle devenue populaire récemment, ou ce sont seulement mes yeux qui commencent seulement à se poser sur chaque photo de Marrakech qu’ils croisent ?

J’ai eu mes premiers contrats freelance.

On se souvient tous de notre premier client en tant qu’indépendant, non ? Aaah, ce client qui nous sous-paie mais qu’on bénit quand même très fort !

Mon premier client, c’était pour une traduction anglais-français. Après lui, j’ai eu d’autres clients pour d’autres traductions, et puis j’ai réussi à décrocher des jobs d’écriture d’articles. Ce sont les deux domaines dans lesquels j’ai le plus travaillé en 2017.

J’ai fait appel à une comptable.

Avoir une comptable, c’est l’une de ces choses qui arrivent dans ma vie pour me prouver que je suis une adulte, même si mon cerveau lutte encore et toujours contre cette idée envahisseuse. Non parce que franchement, qui a envie de devenir un adulte ?

Le problème, c’est que je me suis aussi posée la question suivante : qui a envie de remplir sa déclaration d’impôts en tchèque tout seul, sans parler un mot de la langue et sans rien comprendre aux impôts de toute façon ? Eh ben pas moi. Du coup, il fallait bien que je trouve une comptable.

Et franchement, elle est top. Elle prend bien le temps de tout m’expliquer, ce qui, je vous le dis, est très loin d’être superflu. Et puis soyons sérieux un peu : ça le fait quand même de dire qu’on a une comptable, non ?

J’ai été à l’opéra.

Aaah, l’opéra ! Depuis que j’ai déménagé à Budapest, aller à l’opéra faisait partie de ma liste de choses à faire absolument. Il faut dire qu’ici, que ce soit à Prague ou à Budapest, l’opéra est très accessible. Je n’avais donc pas de raisons de ne pas tenter l’expérience.

Je vous en ai parlé dans mon What’s Up de l’été. C’était drôle, chouette, apaisant, incompréhensible (mais heureusement, il y a des sous-titres) et long. Je ne suis pas sûre d’être faite pour l’opéra, mais c’est sans aucun doute une expérience que je suis heureuse d’avoir vécue, et que je pourrais revivre sans trop rechigner.

J’ai assisté au mariage d’amis.

Les mariages, j’ai toujours trouvé ça chouette. Mais quand j’avais 16 ans, je rêvais juste d’assister au mariage d’un de mes amis, parce que je savais que là ça allait être encore plus la fête que lorsque j’assistais aux mariages dans ma famille. Et je n’avais pas tort.

Voir un ami se marier, pour moi, c’est un peu synonyme à une explosion de joie. Et puis c’est la fête jusqu’au bout de la nuit et un sourire qui ne s’efface pas de la soirée.

Je vous le dis : j’avais raison, à 16 ans, d’être impatiente.

J’ai été à un mariage marocain…

Je vous en ai parlé dans cet article et si vous l’avez lu je crois que vous avez compris l’idée : c’était ma-gi-que. Le genre d’expérience que je n’aurais jamais cru vivre, et dont j’ai profité du début à la fin.

… Et à un mariage brésilien.

Oui je vous le promets, c’est le dernier point sur les mariages ! Le mariage brésilien, c’est aussi un autre type de mariages auxquels je n’aurais jamais cru assister un jour (évidemment, je ne m’attendais pas non plus à tomber amoureuse d’un Brésilien).

Alors que le mariage marocain, c’est un peu comme rentrer dans une histoire des 1001 nuits, la version brésilienne c’est plutôt un conte de fées. Et croyez-moi quand je vous dis que c’est tout aussi incroyable !

Vous pouvez retrouver mon récit dans cet article.

Je me suis faite maquillée et coiffée par une professionnelle.

C’était dans le cadre du mariage brésilien auquel j’ai assisté. C’était, donc, au Brésil, et c’était un pur bonheur. Ne pas devoir se prendre la tête avec le maquillage et pouvoir demander à quelqu’un de faire ce que l’on veut de ses cheveux sans avoir peur de ressembler à n’importe quoi, c’est le bonheur.

Honnêtement, si j’étais riche, je sais déjà que j’aurais ma coiffeuse-maquilleuse attitrée. Voilà.

Je me suis fait faire une manucure/pédicure.

C’était aussi pour le mariage brésilien, et sérieusement c’est juste TROP bien de voir ses ongles se colorer tout seuls. Le jour où les manucures coûteront aussi peu en Europe qu’au Brésil, vous saurez où me trouver.

J’ai fait du Segway.

Bon je triche un touuut petit peu parce qu’en réalité, j’en avais fait pendant 15 secondes en 2016. Mais là, j’en ai fait pendant bien plus longtemps (une heure entière !) et j’ai adoré. Moi qui ai passé mon enfance entre les rollers, le vélo et la trottinette, le Segway m’attire depuis son invention.

Le problème, c’est que pour faire du Segway il faut souvent casser la tirelire. Sauf que lors de notre voyage à Rome en 2016, nous avions vu qu’il était possible de faire du Segway dans les jardins de la Villa Borghese pour au moins la moitié du prix habituel. Nous n’avions pas eu le temps d’en faire lors de ce premier voyage, mais je ne pouvais pas manquer l’occasion cette année, lorsque nous sommes retournés à Rome.

Nous avons donc passé une heure à découvrir les jardins sur notre cheval électrique et je vous le dis tout de suite : j’ai adoré l’expérience.

J’ai pris un abonnement à la salle de sport, et j’y ai été plus que deux fois.

Et c’est ici que l’on peut faire la différence entre ceux qui me connaissent vraiment et les autres, parce que les premiers viennent de s’étouffer en lisant ces lignes.

(Pardon les gars.)

Parce que je dois vous le dire : j’ai toujours détesté la gym. Les heures de sport à l’école, c’était souvent soit le calvaire, soit les 1001 stratégies pour ne rien faire sans se faire voir.

Quant aux salles de gym, rien ne pouvait plus m’effrayer. L’idée de me retrouver entre des machines que je ne comprends pas, dans une salle où tout le monde te dévisage, et pour ne rien faire d’autre que du sport, c’était un peu l’horreur à mes yeux.

Et puis, il faut dire que depuis que je ne vis plus en Belgique, j’ai pris du poids. Entre les chocolats qui se retrouvaient presque constamment à deux pas de ma chaise au bureau (bien que je n’en achète jamais moi-même, merci les collègues trop gourmands et beaucoup trop généreux), le manque d’exercice physique et les mauvaises habitudes alimentaires qui se sont insérées discrètement dans mon quotidien, mon corps s’est un peu perdu en chemin. Bref, ces kilos en trop, ce n’était rien de très grave mais rien non plus que j’aie envie de voir sur moi.

J’ai donc pris un abonnement dans la même gym que mon copain. Et j’ai même été à la gym plusieurs fois par semaine la plupart du temps ! Enfin, sauf lorsque je voyageais (« et tu voyages tout le temps, Léo ! », m’a dit une amie quand je lui expliquais la même chose. Oups).

J’ai mangé dans un wagon-restaurant.

Je n’ai jamais autant voyagé en train que depuis que j’ai atterri à Budapest, et chaque fois je me retrouve en admiration devant les trains qu’ils ont dans cette partie de l’Europe. Bien sûr, ici il n’y a pas de TGV et les trajets peuvent parfois paraître très longs, mais ils ont quelque chose d’un peu plus magique : certains de leurs wagons me donnent l’impression d’être en route vers Poudlard, avec leur long couloir qui longe des cabines fermées. Et puis, aussi, les trains ici, ils ont un wagon-restaurant. Et ça, c’est quand même la classe.

Un plat chaud avec vue sur le paysage qui défile, que demander de mieux lors d’un voyage en train ?

J’ai suivi un cours de calligraphie.

La calligraphie, ça fait plusieurs années que c’est quelque chose qui m’attire. Alors quand, il y a quelques mois, j’ai vu une publicité pour un cours de calligraphie en anglais à Prague, j’ai évidemment sauté sur l’occasion. Le cours se divisait en 8 séances seulement, mais j’ai appris les bases pour manier de nombreux outils de calligraphie et, surtout, j’ai découvert une nouvelle activité que j’aime beaucoup.

Je suis restée chez moi pour le Nouvel an.

Je n’étais pas toute seule, j’étais avec mes parents et nous avons dégusté un très bon repas. Mais je n’ai pas fait la fête. Et là, si vous êtes comme celle que j’étais jusqu’à il y a quelques mois, vous vous dites « oooohhhh la pauuuuvre ». Et moi je vous dis « aaaaah la LIBERTÉ ! ».

Je vous explique sans grand détours : je déteste le Nouvel an. C’est très simple, oui. Je le déteste. Le Nouvel an, jusqu’à ce que je me raisonne enfin il y a quelques mois (je pense que c’est là l’un des avantages de vieillir), c’était juste LA soirée de l’année pendant laquelle tu dois faire quelque chose si tu ne veux pas être un loser. Le problème, c’est que cela ne veut pas dire que c’est la meilleure soirée de l’année, non. C’est juste la soirée qui occupe ton cerveau pendant des semaines à l’avance et te fait stresser à chaque fois que tu te demandes ce que tu vas bien pouvoir faire.

Je ne sais pas vous, mais moi ça fait plusieurs années que je me retrouve sans plan pour le Nouvel an et que je stresse pour trouver quelque chose. Non pas parce que j’ai envie de faire la fête ce soir-là (surtout qu’en hiver, tout ce que j’ai envie de faire c’est hiberner), mais juste parce qu’il le faut. Bien sûr, j’ai vécu de très chouettes soirées. Mais honnêtement, tout le stress des jours d’avant, ça ne vaut pas le coup.

Alors, je ne dis pas que je ne fêterais plus jamais le Nouvel an comme avant. Je dis juste que je ne me forcerai plus à faire quelque chose. Et honnêtement, quel bien ça fait, quel poids on m’enlève, quel bonheur, quelle liberté !

Et vous, qu’avez-vous fait pour la première fois en 2017 ?

Pour retrouver mes articles des années passées :
Mes premières fois de 2016
Mes premières fois de 2015