Prague est la quatrième ville étrangère dans laquelle j’ai vécu, et c’est aussi celle dans laquelle je suis restée le plus longtemps. C’était, en fait, la première fois que je vivais plus d’un an dans une même ville en-dehors de la Belgique.

Mais peu importe la durée et peu importe l’endroit, à l’heure de quitter Prague j’ai suivi la même rengaine qu’à chaque fois. J’ai, d’abord, commencé à me sentir de plus en plus nostalgique de tout ce qui m’entourait. Mon quartier, le chemin vers le métro, le centre commercial près de chez moi, mon bureau, ma salle de sport,… C’est comme si je prenais tout sur mon passage, jusqu’à former un beau pêle-mêle de nostalgie avec une musique douce au violon en toile de fond.

J’ai vu les choses autour de moi avec un nouveau filtre et, même si je n’ai jamais été insensible à la beauté de Prague, elle m’a parfois touchée encore plus qu’avant. Au fur et à mesure que la date du déménagement approchait, j’ai ensuite essayé d’absorber tout ce que Prague pouvait m’offrir pour l’emporter avec moi dans mes valises, tout en sachant pertinemment que je courais derrière l’impossible.

Et puis, mon état nostalgique et ma volonté de tout absorber allant crescendo, il y a eu ce moment où j’ai voulu que ça s’arrête, que notre nouvelle vie commence déjà et que Prague soit enfin derrière moi. Peu importe à quel point j’aime une ville, les jours qui approchent mon départ finissent toujours par légèrement m’étouffer. Je m’étouffe dans mon envie de tout voir, de tout sentir, de tout toucher et, surtout, dans mon envie inatteignable de tout emporter au creux de moi.

Enfin, comme le temps file toujours plus vite que nous, le moment de partir, que je redoutais et attendait patiemment à la fois, est arrivé. Et tout est allé très vite.

Après avoir vu notre appartement rentrer dans des boîtes deux jours avant notre départ et avoir vécu nos deux derniers jours pragois dans un chez-nous presque vide, je me suis assise sur ma valise surchargée pour y faire rentrer tout ce qu’il me restait. Et, avant que je m’en rende réellement compte, on se retrouvait devant la porte de notre immeuble, duquel on n’avait plus la clé, à attendre un Uber depuis lequel je regarderais notre rue s’éloigner.

 

Et ça y est, c’est fait. Mercredi passé, nous avons quitté notre appartement à Prague et nous avons quitté Prague tout court. Je vous écris maintenant de notre appartement temporaire à Paris, sous les fenêtres duquel une nouvelle vie se déroule. Une vie que je m’apprête à faire mienne.

Mais avant que notre nouvelle aventure commence, je repense à ces (presque) trois années passées à Prague. Parce qu’à la fin d’une aventure, on repense toujours au début, n’est-ce pas ?

La semaine passée, quand le taxi parisien avançait pas à pas dans un périphérique bouché, les vitres mouillées par les gouttes de pluie, je repensais à mes tout premiers instants à Prague. Je repensais à cette énorme valise que j’avais tirée de la gare vers l’hôtel, dans le froid d’une fin d’après-midi d’hiver. Je revoyais le regard interrogateur de mon copain quand je l’emmenais au détour des rues pour lui montrer celle qui serait bientôt la nôtre, alors qu’il se demandait quelle sorte d’appartement j’avais bien pu dégoter. Je revivais la première fois où je me suis assise, seule, au milieu de cet appartement duquel je venais de recevoir les clés et que j’allais bientôt pouvoir remplir de tous mes souvenirs. Je revoyais toutes les caisses et tout le bordel que le van que nous avions loué avait vomi dans le hall de notre immeuble, et les innombrables trajets en ascenseur pour tout monter au dernier étage, là où se trouvait notre appartement.

Je revoyais tout ça, et plein d’autres choses encore.

Je mentirais si je disais que Prague a été un coup de cœur du début à la fin. Je n’ai d’ailleurs jamais menti sur mon ressenti quant à la ville, que ça soit ici ou ailleurs. Mais, au cours des mois et des années que j’y ai passées, Prague a réussi à se créer une place dans mon cœur.

Ce n’est pas une ville parfaite, ce n’est pas une ville où j’aurais aimé vivre toute ma vie, mais c’est une ville dans laquelle j’ai vécu de nombreuses aventures, rencontré un tas de belles personnes et laissé une partie de moi. Je sais aussi que c’est une ville où il me reste d’autres souvenirs à créer, lors de nouvelles escapades qui auront toujours un peu le goût d’un pèlerinage sur les traces d’une vie passée.

Aujourd’hui, j’ai envie de revenir sur plusieurs choses qui vont me manquer.

1) Le tram

Il était déjà là à Budapest, mais c’est à Prague que je suis réellement tombée amoureuse de ce mode de transport, qui n’a pas tardé à devenir mon préféré.

Le tram, pour moi, c’est le compromis parfait entre le bus et le métro. Non seulement il a sa propre ligne de circulation, ce qui lui évite généralement de se retrouver bloqué au milieu des voitures, mais aussi (et surtout) il passe de nombreuses fois par heure et il permet de profiter des paysages qui défilent derrière les vitres. Et puis le tram de Prague, je le trouve rempli d’un certain charme du passé, avec ses doux ballotements et le chauffeur qui, une fois de temps en temps, sort de sa cabine à un croisement pour aller changer la direction des rails manuellement.

(Bon, sur la photo de gauche c’est un vieux tram qui n’est plus utilisé qu’à des fins touristiques, je triche un peu. Aujourd’hui, en réalité, il y a deux types de tram : celui comme sur la photo de droite et un autre, plus moderne (mais toujours rouge), dont je n’ai pas de photo).

 

De manière générale, les transports en commun à Prague sont excellents. La plupart du temps il ne faut pas attendre plus de 5 minutes pour le métro (voire moins en heure de pointe, où il y a un métro toutes les 2-3 minutes environ) et, dans le centre, il y a tellement de trams que les options ne manquent généralement pas pour vous déplacer d’un point à l’autre. Et puis, au début de la nuit, quand le métro va dormir, vous trouverez toujours un bus ou un tram prêt à vous transporter d’un point à l’autre.

Bref, les transports en commun à Prague, c’est la vie. Sans compter que le prix d’un abonnement annuel est à peu près imbattable.

2) Le Uber pas cher

Je sais, je vous parle des transports en commun et puis je passe à Uber, mais en réalité les deux formaient une combinaison plutôt pas mal.

Depuis qu’Uber a été lancé à Prague, j’ai arrêté de compter le nombre de fois qu’on l’a utilisé. Uber, c’est notre compagnon de fin de soirée, ou celui qui nous aide à arriver vite quand on est déjà en retard ou quand il pleut trop dehors et qu’on veut se déplacer sans se tremper.

Bref, Uber, c’était un peu notre solution de luxe à petit prix. Ca va me manquer, d’avoir une voiture à portée de doigt.

3) Les bars et restos pas chers

Tant qu’on y est, je rajoute les bars et les restos à la liste de ces petits plaisirs pas chers qui vont me manquer.

Je l’ai déjà dit ici, il est loin le temps où Prague était une ville pas chère du tout. Maintenant, ça reste juste un joli mythe que certains aiment faire vivre envers et contre tout. Les loyers, surtout, sont les premiers agresseurs du portefeuille. Leur prix a explosé ces dernières années et ils sont sûrement le plus grand casse-tête de ceux qui s’installent à Prague.

Mais il y a des choses qui restent peu chères, comme les transports et… les restos. Bien sûr, certains sont plus chers que d’autres, mais on s’en sortait souvent pour moins de 10-15€ par personne. Dans ces conditions, pas besoin de se priver d’un resto dès que l’envie nous en prend, ou dès que les amis se font trop pressants.

4) Notre appartement

Prague, c’est aussi là que, avec mon copain, nous avons eu notre premier appartement à deux. Et le premier appartement que je ne devais pas partager avec d’autres colocs !

Trouver un appartement à Prague, c’est généralement loin d’être la chose la plus facile. Pourtant, j’ai eu de la chance : j’ai obtenu le premier appartement que j’ai visité (bon, quand je parle de chance, il faut dire que je l’avais cherchée aussi : j’avais fait de longues recherches sur internet et rempli un long tableau Excel qui reprenait tous mes critères, histoire d’être sûre de trouver la meilleure option qui existait sur le marché).

Notre appartement, c’était un 60m2 aux abords du centre touristique, à seulement une quinzaine de minutes à pied de la place de la Vieille-Ville et, surtout, avec une grande terrasse au dernier étage qui a directement trouvé sa place dans mon cœur d’amoureuse de rooftops. Me lever le matin avec une vue sur les toits de notre quartier, c’est quelque chose qui va beaucoup me manquer.

Et, tant qu’on y est, je dois avouer que ma salle de sport, à quelques rues de mon appartement, va aussi me manquer. Une petite salle de quartier, avec des équipements pas toujours au top de leur forme mais une atmosphère loin de ces grandes salles qui me donnent uniquement l’impression d’être une victime de la société actuelle au milieu d’une usine à muscles.

5) Ne rien comprendre autour de moi

Ça va paraitre bizarre, d’autant plus qu’une majorité des Pragois ne parlent pas anglais et que ça m’a mise dans un nombre incalculable de situations difficiles, voire déprimantes à souhait (comme quand je dois expliquer à la Poste que je veux envoyer un colis en recommandé ou que j’essaie de faire comprendre au vendeur le produit que je recherche).

Et pourtant, quand on ne doit pas absolument se faire comprendre, je trouve qu’il y a quelque chose d’agréable à ne rien comprendre autour de soi. On est comme dans une bulle, loin de l’agitation du monde qui nous entoure. On n’essaie pas de capter les discussions dans le métro et on ne doit pas écouter les râleries de ce passant qui trouve que, franchement, on n’aurait pas dû le dépasser là maintenant.

Si j’ai aimé cette bulle au quotidien, je pense que c’est aussi parce je l’ai transportée avec moi pendant près de 4 ans. De quoi largement me donner le temps de m’y faire et de l’adopter.

Et puis, après avoir vécu toutes ces années dans des pays d’Europe de l’Est (ou centrale, pardon), dont la langue est à des années lumières de la mienne, vivre dans un pays qui parle ma langue s’annonce déjà très déroutant. Je ne doute pas qu’il me faudra un certain temps d’adaptation, et que certains jours je penserai avec nostalgie à ces années passées au milieu d’une langue aussi inconnue que biscornue.

6) Les magasins ouverts le dimanche

Est-ce que je dois vraiment expliquer pourquoi ?

Le dimanche a longtemps été le jour que j’aimais le moins, avec ses magasins fermés et les rues vides de gens. Et puis j’ai été vivre dans un endroit où tous les magasins étaient ouverts le dimanche, et mon monde a changé.

Voilà. Ça ne veut pas dire que je fais les magasins tous les dimanches, mais juste que si l’envie m’en prend, ou si j’en ai besoin, je sais que je peux. Et ça, ça change tout.

7) Le ciel

C’est drôle, à l’heure de terminer cet article, j’ai relu le premier article que j’avais écrit sur Prague. Celui où je vous expliquais que la sauce ne prenait pas. Dans cet article, je critiquais durement le ciel de Prague, qui a été gris et brumeux sans aucune interruption (ou presque) pendant mes premiers mois dans la ville.

Mais ici, je ne parle pas du ciel gris et couvert que Prague aime souvent nous offrir en trop grande quantité. Je ne parle pas non plus d’un ciel qui se baignerait tous les jours de milles couleurs, bien qu’on puisse parfois en observer de très jolis à Prague.

Ce qui va me manquer, c’est l’aspect fantasmagorique que le ciel de Prague aime prendre le soir et pendant la nuit. Quelque chose qu’il m’a peut-être fallu du temps pour remarquer, voire apprécier, mais qui a ensuite souvent réussi à me faire sourire.

Il y a, d’abord, le ciel d’un mauve profond que je pouvais souvent observer le soir en sortant du travail. Et puis il y a, aussi, le ciel d’un beige intense qui éclaire le creux de la nuit de Prague alors que toutes les lumières sont éteintes. Je n’ai jamais vraiment compris d’où ils venaient et je n’ai jamais vraiment pu en faire une photo décente mais je les ai souvent admirés.

 

8) Les impôts

Les impôts pour les indépendants à Prague sont tellement bienveillants qu’il est impossible de faire mieux. Voilà, c’est tout. Chers impôts tchèques, je penserai beaucoup à vous l’année prochaine.

9) L’architecture

Mais ce qui va sûrement me manquer plus que tout, c’est Prague en tant que telle. Ou plutôt, son architecture.

Je l’ai dit, la vie à Prague ce n’est pas entièrement pour moi. Trop peu de bars en plein air, de sourires dans les rues et de journées ensoleillées. Mais l’architecture, oh, l’architecture…. Ça, c’est autre chose.

Pour certains, les bâtiments de Prague sont tellement entretenus qu’ils donnent l’impression d’être à Disneyland. Pour moi, l’architecture de Prague, c’est un peu comme un rêve éveillé, un bonheur sans nom.

Parce qu’elle est colorée, mais aussi parce qu’elle est tellement remplie de détails que vous pouvez voir le même bâtiment 100 fois et toujours découvrir de nouvelles choses sur sa façade. Prague, pour moi, c’est comme une découverte sans fin. Un endroit qu’il sera impossible de connaitre par cœur, une ville dont les bâtiments ne cesseront jamais de nous surprendre. Cette beauté imprenable a parfois tendance à me rendre folle, mais au fond elle me captive et m’impressionne.

Me balader dans les rues de Prague a toujours été un grand bonheur pour mes yeux, une beauté qui titillait sans cesse mon envie de la capturer dans les pixels de mon appareil photo. Et je sais que j’aurais pu y vivre plusieurs décennies sans jamais me lasser de son architecture.

Sur ce, je vous laisse avec quelques clichés pris par-ci par-là, dans des endroits touristiques ou au détour d’une rue remplie seulement de son silence. Comme la plupart des villes, Prague renferme plusieurs styles architecturaux. Mais personnellement, je pense que je les aime tous.

   

20 commentaires sur J’ai quitté Prague : 9 choses qui vont me manquer

  1. Il est cool cet article ! Ca permet de faire un bilan positif même si la destination était mitigée.
    Ca doit te faire bizarre de partir à Paris. Tellement proche géographiquement, culturellement, linguistiquement…

    • Merci 🙂 ! Oui effectivement, à l’heure de quitter Prague j’avais envie de n’en retenir que le positif. Et oui, oui et oui pour Paris ! La langue, c’est ce qui me “choque” le plus, je crois. Tu sais que j’ai même du mal à formuler des phrases en français ? J’ai arrêté de compter le nombre de fois où j’ai babultié ou celles où j’ai répété une phrase plusieurs fois dans ma tête avant de la dire pour trouver la meilleure formulation ahaha ! Après autant d’années à parler anglais dans ma vie de tous les jours, je vais avoir besoin d’une période d’adaptation pour retrouver mes habitudes et mes mots en français. C’est fou à quel point on peut se sentir perdus dans sa propre langue maternelle !
      Quant à la situation géographique, je pense que littéralement TOUS mes potes m’ont dit “Ah mais c’est trop bien, tu te rapproches de ta famille et de la Belgique !”. Au final il n’y a que ma famille qui a réellement compris que me rapprocher de la Belgique ce n’était pas du tout mon objectif ahah :).

  2. Tu me donnes tellement envie de visité Prague ! Je pense que l’année prochaine je vais y aller 🙂 En ce moment je parcours un peu les pays de l’Est, ils m’attirent tellement ! Je suis revenue de Vienne il y a pas longtemps et c’était juste magique ! Merci pour ce beau partage, c’est intéressant de lire les ressentis d’une personne qui y a vécu 🙂 Je te souhaite de belles choses pour ta nouvelle vie !

    • Oh ça me fait plaisir de te donner envie 🙂 ! A vrai dire, je n’avais jamais mis les pieds dans les pays de l’Est (à part la Pologne, une fois) avant mon déménagement à Budapest en 2015. Mais vivre à Budapest et à Prague a été une expérience très riche culturellement. Ca m’a non seulement permis de vivre dans deux villes magnifiques que je ne connaissais pas du tout avant, mais ça m’a aussi fait beaucoup voyager dans cette partie de l’Europe que je ne connaissais que très peu. Les pays de l’Est sont une mine de trésors, et il me reste encore de nombreux pays et régions à y découvrir ! Et même si mon objectif a toujours été de retourner vers l’ouest après quelques années à l’est, je dois avouer que cette région va beaucoup me manquer :). Merci, et n’hésite pas à revenir par ici après ton voyage à Prague pour me dire ce que tu en auras pensé !

    • Oui c’est une très jolie ville, et même si j’ai longtemps voulu en partir je sais qu’elle va me manquer :). Elle me manque déjà un peu dès que je tombe sur un article sur elle (et vu qu’elle est aussi très touristique, les articles ne manquent pas ahah !). Bisous !

  3. Très chouette article rétrospectif ! Moi qui ai vécu près de 3 ans à Lisbonne et qui suis à présent à Madrid, je me reconnais dans quelques-uns de tes points (même si les deux villes n’ont rien avoir). Le shopping et les courses du dimanche, le fait de ne rien comprendre et de me créer une bulle, de pouvoir maugréer en français en étant sûre que, de toute façon, personne ne comprendra (d’ailleurs quand je rentre un week-end en Belgique, il faudrait que je fasse plus attention haha) !
    Je comprends aussi ta nostalgie soudaine qui m’a touché lorsque je suis partie de Lisbonne 🙂

    • Merci ! Oh je ne savais pas que tu avais quitté Lisbonne pour Madrid ! Moi qui suis une grande nostalgique de nature, je sais qu’à chaque fois que je quitte une ville dans laquelle j’ai vécu ou un endroit que j’ai fréquenté pendant longtemps, je deviens nostalgique. C’est un peu embêtant mais d’un autre côté je pense c’est une bonne chose que certaines choses nous manquent en partant d’un endroit, ça veut dire qu’on a aimé y vivre (ou qu’on en a apprécié au moins quelques aspects :)). Pour les maugréages en français, tu serais étonnée ! A Budapest je passais mon temps à gossiper avec une de mes collègues en français et c’est seulement quelques semaines avant de quitter la ville que je me suis rendu compte que beaucoup de personnes autour de nous avaient étudié le français ahah ! Je te souhaite le meilleur à Madrid :). Qui sait, si tu y restes assez longtemps je finirai peut-être par te rejoindre un jour !

  4. Tes photos me rappellent de bons souvenirs, 4 jolis jours à Prague. Je comprends ta nostalgie, c’est toujours le cas lorsqu’une situation se termine, même quand elle n’était pas la meilleure.
    Tu as l’air d’être une vraie nomade, je vais regarder ton blog plus en détail. Bienvenue à Paris 🙂

    • Exactement, la nostalgie c’est un peu mon compagnon de route ahah ! Nomade je ne sais pas, mais c’est vrai que petit à petit la liste des villes dans lesquelles j’ai vécu commence à devenir longue hihi :). Merci beaucoup pour ton commentaire, et je suis heureuse de t’avoir remémoré de jolis souvenirs :).

  5. Très joli article, j’ai rédigé un commentaire mais il n’est pas arrivé apparemment! Je disais, article tout en légèreté et tellement vrai ;-).

    • Si si, il était bien arrivé mais il fallait d’abord que je l’approuve pour qu’il apparaisse :). Et je n’approuve les commentaires que quand j’ai le temps d’y répondre, comme ça je suis sûre de ne rien manquer ! Merci beaucoup, encore une fois <3 !

  6. Plein d’émotions cet article. Je découvre à peine ton blog, ça donne envie de lire davantage tes aventures passées sur Prague.
    Bienvenue à Paris 🙂 Côté architecture, tu ne seras pas en reste. Pour le reste, ce sera différent haha 🙂

    A bientôt,
    Julie

    • Merci beaucoup 🙂 ! Pour Prague, la plupart des articles que j’ai écrits jusqu’à présent sont plutôt des articles sur mon ressenti par rapport à la ville, mais je prévois de me rattraper dans les mois qui viennent et d’écrire beaucoup plus d’articles sur la ville en tant que telle. Et pour Paris, il y a l’architecture, oui, mais aussi la NOURRITURE ! C’est un vrai plaisir pour les yeux et les papilles, hihi :).

  7. Merci beaucoup pour cet article. J’ai visité Prague le mois de Janvier dernier , j’avoue que c’est une très belle ville mais je crois que j’ai pas choisi la bonne période, il faisait tellement que j’ai attrapé un rhume que j’ai eu du mal à faire partir.

    • Merci à toi 🙂 ! Oh oui, il fait généralement très froid en janvier à Prague. Lors de ma première année là-bas, il faisait tellement froid qu’on a eu de la neige pendant deux mois, c’était l’horreur ahah. Si un jour tu as l’occasion, n’hésite pas à y retourner au printemps (vers avril-mai) ou en été. Malheureusement la météo est souvent capricieuse à Prague donc je ne peux pas t’assurer que tu auras du beau temps, mais disons que tu mettras plus de chances de ton côté qu’en y allant en hiver :). Et puis la ville est très différente à chaque saison donc ça te permettra de voir une autre facette de Prague !