2015 a été une année avec des hauts aussi forts que les bas. Une année intense en émotions, qui m’a offert des souvenirs incroyables et des moments bien plus durs à vivre. Mais aujourd’hui je n’ai envie d’en retenir que le positif car au final, 2015 a été une année très importante pour moi : celle où j’ai enfin pu commencer à vivre mon projet qui attendait dans ma tête depuis deux ans, celui de faire ma vie en dehors de mon pays.

2015 a été un challenge. J’ai quitté la Belgique pour de bon, je me suis installée dans un pays inconnu dont je ne connaissais pas la langue et, ce qui a peut-être été le plus gros défi pour moi, j’ai commencé à travailler en CDI et j’ai enfin eu l’opportunité de montrer aux autres et surtout à moi-même ce que je valais, opportunité que je ne voulais certainement pas manquer.

2015 est définitivement l’année marquée du sceau de Budapest. Mais elle a aussi été faite de beaucoup de voyages (et vous savez que les voyages c’est important pour moi !). Je me suis rendue dans plusieurs villes en Hongrie mais aussi à Ankara, Vienne et Londres, en Croatie et en Grèce. Et enfin, last but not least, en 2015 j’ai rencontré une personne exceptionnelle qui m’a donné envie de redonner une chance à l’amour. Et après avoir passé plusieurs mois sans savoir s’il viendrait à Prague avec moi, l’insoutenable incertitude a pris fin début décembre quand il y a enfin décroché un job et il n’y a rien qui puisse me rendre plus heureuse.

En 2015, je me suis jetée à l’eau et elle m’a transporté, m’a offert des souvenirs que je chérirai toute ma vie et m’a démontré que même seule loin de chez moi et sans mes repères, je ne coule pas.

Mais 2016 sera incontestablement remplie de défis plus gros encore. Dans trois jours, je commence à travailler à Prague. Même job, mêmes routines, mais avec d’autres personnes, dans un autre bureau. Et alors qu’en 2015 j’avais l’énorme chance de travailler avec des collègues extraordinaires qui sont devenus mes amis, en 2016 je travaillerai avec des collègues normaux. Ce sera mon premier challenge.

Le deuxième et plus gros challenge de 2016, c’est sans aucun doute celui de devoir me fixer une trajectoire. Comme on me l’a dit plusieurs fois au boulot, maintenant que j’ai montré ce que je valais, je dois penser à ce que je veux faire et me donner les moyens d’y arriver. 2016 sera donc l’année de la réflexion sur le plan professionnel. Il est temps de trouver mon nouveau défi et de penser à la direction que je veux prendre dans les prochaines années. Et croyez-moi, ça ne va pas être du gâteau (dommage d’ailleurs, j’en aurais bien pris).

Et enfin, 2016 me fait aussi presque tout recommencer dans une nouvelle ville que je ne connais pas. Presque. Parce que cette fois-ci, je ne suis pas seule. Je pars avec quelques collègues de Budapest et, surtout, mon copain m’y rejoindra dans quelques mois pour commencer une nouvelle vie à deux et à vrai dire c’est cette pensée qui me pousse par-dessus tout à aller à Prague.

Depuis ce matin, nombreux sont ceux qui l’ont dit : “Aujourd’hui est la première page blanche d’un livre de 365. Ecrivez-la bien”.

Il y a du vrai dedans mais l’entière vérité, c’est que chaque jour est l’occasion d’un nouveau départ. Si vous en ressentez le besoin, n’attendez pas de voir ce fameux “1/01” écrit sur l’écran de votre ordinateur pour penser que les compteurs sont remis à zéro. J’ai toujours cru qu’il fallait croire en ses rêves et se laisser la chance de les réaliser. Depuis quelques années, je me rends compte encore plus qu’on est maître de notre destin et que si quelque chose ne se passe pas comme on le veut dans notre vie, on a le droit de la changer. Cette année, après avoir pris la direction que je voulais, tout ça m’a paru encore plus vrai.

Prenez votre temps pour les bonnes choses et laissez les mauvaises de côté. Nous n’avons pas le temps de passer notre semaine dans un job pourri pendant lequel on ne fait que compter les heures. Nous n’avons pas le temps de nous encombrer d’une relation qui ne nous convient pas. Nous n’avons pas le temps de nous entourer de personnes qui nous poussent vers le bas. Nous n’avons que le temps de profiter au maximum du peu de temps que nous avons sur Terre.

Comme disait Jacques Brel, qui inonde aussi internet de sa bonne pensée :

Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir et l’envie furieuse d’en réaliser quelques uns. Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer et d’oublier ce qu’il faut oublier. Je vous souhaite des passions, je vous souhaite des silences. Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil et des rires d’enfants. Je vous souhaite de respecter les différences des autres, parce que le mérite et la valeur de chacun sont souvent à découvrir. Je vous souhaite de résister à l’enlisement, à l’indifférence et aux vertus négatives de notre époque. Je vous souhaite enfin de ne jamais renoncer à la recherche, à l’aventure, à la vie, à l’amour, car la vie est une magnifique aventure et nul de raisonnable ne doit y renoncer sans livrer une rude bataille. Je vous souhaite surtout d’être vous, fier de l’être et heureux, car le bonheur est notre destin véritable.”

Arrêtons de mettre des barrières à nos envies et de repousser des projets qui nous tiennent à cœur et qui n’ont pas de raison d’attendre. Aujourd’hui, je vous souhaite de penser à ce que vous voulez le plus et à commencer à mettre une stratégie en place pour y arriver.

Je vais faire de même, tout comme je le fais à n’importe quel moment de l’année quand je me rends compte que je ne vais pas dans la bonne direction.

Et vous devriez faire pareil.

Je vous souhaite une année 2016 remplie d’amour, de rires, de longues discussions, de voyages et de découvertes. Et je vous retrouve très vite avec un article sur mes meilleures premières fois de 2015, parce que chaque année se doit d’être remplie de choses qu’on fait pour la première fois. Sinon c’est pas drôle.

6 commentaires sur 2016, j’ai pas peur

  1. Très beau petit mot ! J espère que 2016 te comblera ! Profite de Prague c est une très belle ville. A bientôt Leo