Photo de la Plaza de la Virgen - Valencia

De l’Espagne, vous connaissez sûrement Madrid, Barcelona, ou encore Sevilla. Si vous avez déjà visité le pays plusieurs fois, vous avez peut-être aussi été à Granada, Málaga, Ibiza, voire Santiago de Compostela. Mais connaissez-vous Valencia, cette ville espagnole installée au bord de la Méditerranée, à 350km au sud de Barcelone ?

Je vous rassure, moi non plus. Enfin, pas jusqu’à l’été passé.

Ce n’était pourtant pas faute d’en avoir entendu parler de nombreuses fois avant d’y avoir mis les pieds. Non par internet, ses blogs voyages et ses réseaux sociaux, mais par ma maman. Si Valencia, qui est pourtant la troisième ville d’Espagne derrière Madrid et Barcelone, reste un secret plutôt bien gardé dans le monde du tourisme, ça fait longtemps qu’il n’en est plus un pour mes parents. Depuis que j’ai décidé que je voulais aller vivre en Espagne, ma maman n’a eu de cesse de me répéter «  avant de choisir dans quelle ville tu emménageras, va voir Valencia ! ».

Et ça fait sept ans que je dis que je veux vivre en Espagne.

Je dois avouer que, malgré l’acharnement de ma maman, une partie de moi restait perplexe. La grande majorité des photos de Valencia que j’avais vues avant d’y aller montraient sa cité des arts et des sciences. C’est joli, certes, mais est-ce la seule chose qui vaille la peine d’être vue dans la ville ? Et si c’est le cas, Valencia n’est-elle pas trop petite pour moi qui ai pris goût à la vie dans une grande ville ?

La seule chose qui poussait cette petite voix dans ma tête à me dire que Valencia était sûrement remplie de trésors cachés, c’est l’affection particulière que mes parents ont pour la ville. Ils y sont allés de nombreuses fois et croyez-moi : si mes parents aiment une ville, ce n’est pas pour une cité des sciences et quelques jolis bâtiments coincés entre de hauts immeubles en ciment dont l’Espagne a malheureusement le secret. Non. Si mes parents aiment une ville autant que ça, c’est qu’elle doit être spéciale.

Quand l’occasion s’est enfin présentée d’aller explorer Valencia et percer son mystère, j’ai donc sauté dessus à pieds joints – et avec un grand sourire et une tonne d’excitation. Après tout, peut-être que Valencia deviendrait cette ville espagnole dans laquelle j’aimerais installer mes meubles et mes valises d’ici quelques années ?

Je ne vais pas faire durer le suspense plus longtemps : j’ai été conquise.

Valencia m’a surprise à de nombreux égards, de la taille de son centre historique aux nombreux styles architecturaux que l’on peut y voir, en passant par l’ambiance si spéciale dont elle est baignée. Que Valencia soit cachottière ou juste oubliée, je peux maintenant dire que je suis de ceux qui l’ont vue et l’ont aimée.

Son centre historique, bien plus grand que ce à quoi je m’attendais, est rempli de trésors pour ceux qui, comme moi, sont sans cesse à la recherche de la beauté des vieilles pierres et de ces nouveaux petits détails que l’on aperçoit seulement après être passés devant des dizaines de fois. Valencia, ce sont des rues étroites bordées de petites maisons colorées qui cohabitent avec de grands boulevards sur lesquels se dressent de hauts bâtiments dont la classe semble avoir parcouru les siècles sans jamais s’escarper. Ce sont des maisons battues par la poussière et d’autres aux façades éclatantes que l’on croirait repeintes hier. Ce sont des petits bars de quartiers qui s’étalent sur le trottoir et de grandes avenues de magasins, parfois ombragées par des arbres dont les branches se voûtent pour apporter un peu de fraicheur.

Valencia, c’est une multitude de styles architecturaux à seulement quelques mètres de distance les uns des autres. Des murs en briques aux balcons en fer forgé, des tours gothiques aux bâtiments art déco, Valencia offre des surprises à chaque coin de rue, jusqu’à parfois me donner l’impression de me retrouver dans d’autres villes. Des villes d’Espagne et d’ailleurs, mais toujours des villes du sud.

De Madrid à Séville, de Barcelone à Cuba, je suis à Valencia mais mon esprit divague. Pour les amoureux d’architecture comme moi, c’est un vrai régal.

Photo de la Plaza de la Virgen - Valencia Photo de la Plaza de la Virgen - ValenciaPhoto de la Plaza de la Virgen - Valencia Photo de la Plaza de la Virgen - ValenciaPhoto de l'Archidiocèse de ValenciaPhoto du Miguelete de Valencia Photo de l'Archidiocèse de Valencia

Et puis, surtout, Valencia, pour moi, c’est comme la dolce vita à l’espagnole. Une dulce vida qui semble n’avoir rien à envier à sa cousine italienne. Ici, les vélos ont pris la place des vespas et la pizza a été remplacée par la paella, mais l’idée reste la même.

Cette dolce vita, c’est une ambiance qui envahit la ville, de ses grandes places chauffées par le soleil à ses petites rues que le soleil n’atteint que lorsque, sur la pointe des pieds, il arrive à se dresser haut dans le ciel. C’est le bruit des discussions en terrasse sur les places animées et le calme des rues légèrement décentrées qui, loin des touristes et sous la chaleur de l’après-midi, profitent d’un instant de répit alors que les enfants sont à l’école, les adultes sont au travail et les chanceux font la sieste.

Ce sont des après-midi paresseuses à l’ombre des palmiers et la promesse de longues soirées d’été sur les terrasses qui animent les rues. Et, toujours, l’impression que le stress s’est perdu quelques part entre les rayons de soleil et la paella valenciana, deux choses dont la ville a la spécialité.

Photo de la Plaza del Ayuntamiento - Valencia Horchata et fartons - Valencia Photo de la Horchateria de Santa Catalina - Valencia Photo du Mercado Colón - Valencia Photo de la maison la plus étroite d'Europe - ValenciaPhoto de la Plaza de la Reina - Valencia

Valencia, pour moi, rime aussi avec balades en vélo, car on ne pourrait parler de la ville sans mentionner la facilité qu’elle offre de se déplacer à deux roues. C’est ça aussi, sa dolce vita : profiter du vent chaud qui vient chatouiller nos cheveux au lieu d’aller se perdre dans des transports en commun bruyants et collants.

Valencia, ce sont également des après-midi improvisées au rythme des vagues qui viennent caresser sa longue plage, à quelques kilomètres du centre-ville. Que l’on veuille oublier qu’on est en ville et prendre l’air de la mer, que l’on désire remplacer la chaleur des bâtiments par celle du sable ou que l’on cherche juste une excuse pour pédaler un peu plus longtemps que d’habitude, la mer est toujours là pour nous accueillir. Comme un rappel tranquille que Valencia est une vraie ville du sud.

Et puis Valencia et sa dolce vita seraient bien différentes sans l’une de ses particularités qui la rend unique : les jardins du Turia. De longs jardins au milieu de la ville qui viennent à nous comme un grand bol de fraicheur lorsque les boissons remplies de glaçons que l’on prend à l’ombre des terrasses ne sont plus suffisantes, ou lorsque l’on veut juste échanger les rues chargées et les vieilles pierres contre un bout de nature le temps d’un instant.

En plus de former une vraie oasis au cœur de la ville, les jardins du Turia sont la preuve que le malheur et le désespoir peuvent laisser place à l’allégresse et la quiétude. Ils tirent leur nom du fleuve Turia, qui s’est longtemps écoulé là où s’étend le parc aujourd’hui.

Après avoir provoqué une grosse inondation en octobre 1957, la ville a décidé de le détourner. Ce n’était sûrement pas la première fois que le fleuve sortait de son lit suite à de fortes pluies, mais c’était sans aucun doute la fois de trop : appelé “Grande Inondation de Valence”, le drame a provoqué de nombreux dégâts et, pire encore, a coûté la vie à plus de 80 personnes.

Aujourd’hui, le fleuve ne traverse donc plus la ville, mais la contourne quelques kilomètres plus au sud. À l’époque, pour le remplacer, plusieurs projets avaient été proposés et parmi les finalistes, l’idée du parc concurrençait avec un projet… d’autoroute. Cette dernière a heureusement perdu la bataille, et le parc a été inauguré en 1986.

Baptisé “Jardins du Turia” (ou “Jardines del Turia” en espagnol) en honneur au fleuve dont il a volé le lit, il traverse la ville sur environ 9km et contient même quelques terrains de sport pour ceux qui ne veulent pas que s’y prélasser.

C’est aussi dans ces jardins, en direction de la mer, que vous trouverez la Cité des Arts et des Sciences et son architecture futuriste, comme un monde venu d’ailleurs caché derrière les arbres. Ses bâtiments blancs aux formes spatiales s’élèvent à côté de grands bassins d’eau claire et turquoise, une couleur tropicale qui donnerait presque l’eau à la bouche sous la chaleur estivale de Valencia.

Photo des jardins du Turia - ValenciaPhoto de la Cité des Arts et des Sciences - ValenciaPhoto de la Cité des Arts et des Sciences - Valencia Photo de la Cité des Arts et des Sciences - ValenciaPhoto de la Cité des Arts et des Sciences - ValenciaPhoto de la Cité des Arts et des Sciences - ValenciaPhoto de la Cité des Arts et des Sciences - Valencia

Plus de deux millénaires d’histoire, de grandeur et de trésors

Valencia ne fait peut-être pas beaucoup parler d’elle aujourd’hui, il n’en reste pas moins que son histoire n’a pas grand-chose à envier aux villes environnantes qui lui volent la vedette.

Loin d’être sortie de terre il y a juste quelques siècles, elle a été fondée en 138 avant J.-C. par les Romains. En latin, son nom signifie “force” et “bravoure”. Il est sans aucun doute intrinsèquement lié à la raison pour laquelle elle a été créée : au départ, Valencia accueillait les anciens militaires romains qui, après avoir passé 25 ans dans l’armée, avaient mérité de se reposer et de profiter des années qui leur restaient.

Avec plus de 300 jours d’ensoleillement par an, une petite vingtaine de jours de pluie seulement et une température moyenne qui tourne autour de 24°C tout au long de l’année (même en hiver, aaaah le rêve !), il est facile de comprendre ce que ces pensionnés lui trouvaient. Valencia n’est rien d’autre qu’un petit bout des tropiques au creux de la côte espagnole !

Mais, placée juste à côté de la mer et baignée de soleil, il aurait été fou de croire que Valencia n’allait attirer que les Romains. Les Maures y sont arrivés au 8ème siècle et y ont pris le pouvoir, amenant avec eux la culture musulmane que de nombreux habitants de Valencia ont adoptée pendant plusieurs siècles. Ils y sont restés près d’un millénaire, même après que les Chrétiens aient repris les rênes de la ville. À cette époque, Valencia abritait également une communauté juive et les trois religions ont cohabité dans la ville pendant de nombreux siècles. Chaque religion y avait sa propre fonction : alors que les chrétiens gouvernaient, les musulmans s’occupaient des terres et les juifs, en bons marchands comme partout ailleurs, étaient en charge de l’artisanat, notamment de la soie.

Si la soie mérite d’être mentionnée, c’est parce qu’elle a participé grandement à la renommée de la ville et à son siècle d’or, le 15ème siècle. Forte de son port qui lui permet de faire du commerce avec les villes et les pays alentours, Valencia construit sa propre Bourse de la Soie (appelée “Llotja de la Seda” en valencien ou “Lonja de la Seda” en espagnol), qui accueille des marchands de tous horizons.

Photo de la Bourse de la Soie - ValenciaPhoto de la Bourse de la Soie - Valencia Photo de la Bourse de la Soie - ValenciaPhoto du Marché central - ValenciaPhoto du Marché central - Valencia

De sa longue histoire, Valencia garde non seulement de nombreuses traces physiques, mais aussi quelques traditions qui font sourire. C’est le cas du Tribunal de las Aguas (ou “Tribunal de las Aguas de la Vega de València”, dans sa version longue, qui signifie “Tribunal des eaux de la plaine de Valence” en français). Celui-ci se tient chaque jeudi midi sur la Plaza de la Virgen.

Cette tradition porte en elle l’histoire des débuts de la ville. À la création de Valencia, afin de pouvoir survivre dans son climat très sec, les Romains ont dû mettre en place un système d’irrigation des champs des alentours afin de pouvoir se nourrir. En partant du fleuve Turia, ils ont créé 8 canaux, eux-mêmes sous-divisés en plus petits canaux, pour pouvoir apporter de l’eau dans tous les champs des alentours.

Pour assurer une distribution équitable et veiller à ce que tout se passe sans aucun problème, un maître, sélectionné parmi les agriculteurs de la région, a été nommé à la tête de chaque canal. La tradition est sans aucun doute plus vieille que les traces écrites, et on ne peut donc dire avec exactitude quand elle a vu le jour. Ce que l’on sait, c’est que depuis de nombreux siècles, et encore aujourd’hui, ces 8 maîtres se réunissent toutes les semaines dans un tribunal à ciel ouvert. Assis en cercle au pied de la cathédrale, ils discutent d’éventuels problèmes devant une foule curieuse qui vient les écouter.

Photo des Tours de Serranos - Valencia Photo des Tours de Serranos - ValenciaPhoto de la vue depuis les Tours de Serranos - Valencia Photo de la vue depuis les Tours de Serranos - ValenciaPhoto de la vue depuis les Tours de Serranos - ValenciaPhoto de la vue depuis les Tours de Serranos - Valencia Photo de la vue depuis les Tours de Serranos - Valencia

Avant de clôturer mon article, peut-être faut-il encore que je réponde à une dernière question : Valencia, pourrais-je y vivre ou pas ? Si ça ne dépendait que de moi, je dirais oui, oui et oui sans hésiter. Non seulement elle est jolie et agréable, mais elle a aussi la mer et un climat politique plus stable que dans sa voisine catalane (oui la politique c’est important). Et puis, surtout, Valencia, c’est une année sans vrai hiver. Et je sais pas vous, mais moi l’hiver je pourrais m’en passer sans problème.

 

En un coup d’œil

Que faire à Valencia ?

  • Déambuler dans la vieille ville, notamment dans les quartiers de El Carmen, El Mercat et La Seu
  • Aller acheter des produits frais au Mercado central
  • Se balader dans les rues quadrillées de l’Eixample, remplies de jolis bâtiments datant du 19ème siècle
  • … Et en profiter pour aller admirer le Mercado Colón, un ancien marché couvert considéré comme l’un des édifices les plus représentatifs du modernisme valencien
  • Aller manger des tapas en soirée dans le quartier de Ruzafa (ou “Russafa” en valencien). Et continuer la soirée dans les bars du quartier si le cœur vous en dit
  • Participer à un free walking tour pour en apprendre plus sur la ville et ses histoires (nous avons fait le tour “Valencia Essentials” de Free Tour Valencia, il n’est qu’en anglais ou en espagnol mais il était très chouette !)
  • Aller jusqu’à la Estació del Nord (la gare du nord) pour s’émerveiller devant son architecture moderniste, sans oublier de prendre un moment pour contempler les arènes de la ville, qui se trouvent juste à côté
  • Louer un vélo pour une journée, ou prendre un abonnement Valenbisi pour pouvoir utiliser les vélos de la ville sur plusieurs jours (nous avons choisi la seconde option mais l’abonnement est pour une semaine minimum, ça ne sera donc pas avantageux si vous y restez un week-end seulement)
  • … Et pédaler jusqu’à la plage et El Cabanyal, le quartier de pêcheurs qui s’étend le long de la mer
  • Siroter une agua de Valencia, ce cocktail typique de Valencia composé de cava, vodka, gin et de jus d’orange fraîchement pressé, à l’ombre d’un parasol
  • Déguster une paella valenciana, faite avec du poulet, du lapin et… des escargots. Les locaux conseillent généralement de la manger à midi pour l’avoir la plus fraîche possible. (À ce sujet, notez que, bien que vous trouverez des paellas aux quatre coins de l’Espagne, elle est originaire de Valencia… et que “paella” est en fait un terme générique, comme “pizza”)
  • Flâner dans les jardins du Turia
  • … Et aller admirer les courbes futuristes de la Cité des Arts et des Sciences, à l’extrémité est du parc
  • Prendre de la hauteur en montant sur les Torres de Serranos, à l’entrée de la ville, ou en grimpant au sommet du clocher de la cathédrale, le Miguelete (nous n’avons fait que les premières mais le Miguelete donne sûrement un aperçu plus central sur la partie historique de la ville)
  • Goûter l’horchata, un lait végétal sucré originaire de Valencia qui est l’une des boissons les plus populaires de la ville. À accompagner de fartons, une spécialité pâtissière de la ville, si vous avez une petite faim
  • Et, une chose que nous n’avons pas eu le temps de faire mais que je garde sur ma liste pour une prochaine fois : visiter la Bourse de la Soie

Où manger à Valencia ?

  • Pour bruncher : Brunch Corner – La Virgen, à deux pas de la Plaza de la Virgen
  • Pour goûter l’horchata : rendez-vous à l’ Horchatería de Santa Catalina. De tous les lieux servant l’horchata, Santa Catalina est l’un des plus anciens et, pour beaucoup, le meilleur
  • Pour manger comme les locaux : ça se passe au Mercado central, avec un bocadillo ou un autre plat rapide à manger sur le pouce au comptoir. Attention, le marché est ouvert jusqu’à 15h seulement, et il est fermé le dimanche

Combien de temps faut-il prévoir pour visiter Valencia ?

La plupart des guides ou des blogs que vous lirez vous recommanderont d’y rester 2-3 jours. C’est suffisant pour voir une bonne partie de la ville, mais vous pouvez rester plus longtemps sans aucun problème. Nous y sommes restés 5 jour et personnellement j’aurais pu y rester encore plus. Valencia est une ville à vivre plus qu’à visiter au pas de course.

 

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10 commentaires sur Valencia, le soleil dans l’ombre de l’Espagne

  1. Bienvenue au Club des amoureux de Valençia !!
    C’est cependant un secret à ne pas trop ébruiter, si on veut que cela reste comme c’est !
    Seules les personnes qui n’aiment pas le tourisme de masse peuvent le connaître, et j’espère que tes suiveurs en sont 🙂

    • Aah c’est toujours le problème avec les jolis lieux qui ne sont pas encore trop connus : on veut en parler à d’autres personnes pour dire à quel point on a été séduits mais on ne veut pas que ça s’ébruite trop ! Valencia mérite d’être connue et reconnue, mais j’espère effectivement qu’elle restera à l’abri du tourisme de masse :).

  2. Et j’ajoute une expérience magnifique à Valence. Au Musée de la soie justement. Il y a des sous-sols, des “caves” voûtées. J’y ai assisté à un concert à Capella tout à fait fortuit. Les voûtes réfléchissent le son d’une manière extraordinaire, c’est hallucinant. Je dirais même envoûtant ??? Le terme vient-il de là? Je l’imagine depuis …

    • Ca me donne encore plus envie de les visiter la prochaine fois ! Et qui sait, le mot vient peut-être de là effectivement hihi :).

  3. Ah, Valencia… C’est la 3ème ville que j’ai visitée après Barcelone et Madrid (hors pays basque espagnol où je vivais et Zaragoza qui était sur notre itinéraire en train pour nous rendre à Valencia). Elle est magnifique, j’y ai moi aussi consacré un long article car si elle n’est pas si connue, c’est vrai qu’il y a pourtant de quoi voir et ressentir là-bas, et de quoi dire ? Entre l’architecture variée et surprenante, le fait qu’elle soit très praticable à vélo et que la Nature y ait une place importante, elle a tout pour me plaire !

    Merci de m’avoir permis de me replonger dans ces jolis souvenirs ?

  4. Je suis souvent passée à proximité sur la route d’Alicante, mais jamais arrêtée pour visiter. C’est très joli. Merci pour ces images et ces conseils.

    • Oui, ça a été un vrai coup de cœur pour moi ! La prochaine fois que tu passes par là, n’hésite pas à t’y arrêter si tu as le temps :).

  5. Tes photo sont si jolies et ce soleil ! Ça donne tellement envie d’y être et Barcelone fait vraiment partie des villes que je rêve d’aller visiter. Je garde pour le jour où, ton billet sous le coude ^^
    Merci pour ton partage

    • Merci beaucoup à toi ! Je ne peux que te recommander d’aller la visiter, c’est une ville splendide et tellement agréable (j’imagine que tu voulais dire “Valencia” mais dans tous les cas ça vaut aussi pour Barcelone, qui est aussi magnifique ahah :)).