Comme d’habitude, c’est avec un retard gros comme une maison que, après mon article bilan annuel (qui , lui, a été publié en janvier comme il se doit), je prends le temps de revenir sur l’année passée en pensant à toutes ces choses, petites et grandes, que j’ai faites pour la première fois.

En 2019, contrairement à toutes les autres années depuis que j’ai commencé cette série, je n’ai pas mis les pieds dans des pays dans lesquels je n’étais encore jamais allée. J’étais bien trop occupée à découvrir mon nouveau pays d’accueil avec plusieurs voyages aux quatre coins de la France. Mais il n’y a pas besoin de nouveaux horizons pour pouvoir vivre une poignée de jolies premières expériences.

Alors sans plus attendre (parce que cet article s’est déjà fait attendre pendant bien trop longtemps de toute façon), je vous emmène avec moi dans mes premières fois de 2019 – cette belle année où l’on pouvait encore faire ce qu’il nous plaisait.

J’ai commencé l’année les pieds dans l’eau

Dans mon article de l’année passée, je vous avais dit que pour la première fois de ma vie j’avais fêté le Nouvel an sur la plage, les pieds dans le sable. Alors tout naturellement, c’est les pieds dans la mer que j’ai commencé 2019.

D’ailleurs, saviez-vous qu’au Brésil, la tradition veut que l’on saute 7 vagues lors du réveillon, dès que minuit sonne et que le 1er janvier fait son apparition ? Sauter les vagues est censé nous apporter la protection de Iemanja, la Reine des Mers, mais on peut aussi en profiter pour faire un vœu par vague pour l’année à venir. C’est ce qui s’appelle faire d’une pierre deux coups (ou d’une vague… deux vœux ?). Cette tradition trouverait ses origines dans la religion Umbanda, une religion afro-brésilienne qui serait née dans la région de Rio dans la première moitié du 20ème siècle.

J’imagine que de nombreux pays ont leur propre rituel pour avoir une année belle et chanceuse. Et je sais pas vous, mais moi j’ai l’impression que trop de personnes ont mis ce rituel de côté cette année. Je dis ça… Je dis rien.

J’ai emménagé dans un appartement non meublé

Bon, en réalité notre première nuit dans notre appartement a eu lieu en décembre 2018, mais elle a directement été suivie par un voyage au Brésil. Du coup c’est seulement en janvier 2019 que l’on s’y est vraiment installés, donc ce n’est pas trop de la triche si j’inclus ce point-ci dans cet article (de toute façon ici c’est moi qui fait les règles).

Je ne le dis jamais mais j’aime tout ce qui touche à la décoration et l’aménagement d’intérieur. Je suis loin d’avoir beaucoup de connaissances dans le domaine mais ça reste un sujet qui m’intéresse énormément et chaque fois que je pose mes valises dans un endroit, que ça soit pour y vivre ou pour y rester quelques jours, j’aime imaginer comment je l’aurais emménagé, si j’aurais changé l’organisation des pièces ou si j’aurais démoli un ou deux murs par la même occasion.

Après avoir vécu à Budapest et à Prague dans des appartements meublés dans lesquels je n’avais fait aucun effort (ou presque) de décoration sous l’excuse que je n’y resterais pas longtemps, j’avais envie de changement. J’en avais marre de vivre dans des appartements qui, parfois, ressemblaient plus à des Airbnb qu’à mon vrai chez-moi. Et, à presque 30 ans, j’avais envie d’enfin avoir mes propres meubles et de créer un appartement qui nous corresponde, à mon copain et à moi.

Avoir un appartement qui ressemble à quelque chose nous a pris de longues, longues, longues semaines. Nous sommes partis de rien, ou presque : pas de fauteuil, pas de chaises, pas de table, pas de lit, pas de rideaux, mais des dizaines de caisses qui envahissaient le salon. Au cours des premiers mois dans notre nouveau cocon, on a surtout acheté les meubles essentiels, et puis petit à petit on a commencé à rajouté d’autres choses.

Pour prouver que c’était chez moi, j’ai même peint un des murs du salon. Peu importe si je dois le repeindre en blanc quand nous partirons, ça m’a fait du bien de ne pas me dire “je ne reste ici que quelques années, ça ne sert à rien de faire d’efforts”. Pour une fois. Pour, en fait, la première fois de ma vie dans un appartement que je loue.

Aujourd’hui, notre appartement continue à évoluer. Il lui manque des choses par-ci par-là mais ça fait un an que je m’y sens très bien et, surtout, je me laisse le temps de voir ce que j’ai envie d’y ajouter, petit à petit (j’ai le droit, je ne suis pas blogueuse déco n’est-ce pas !).

J’ai loué une villa au soleil pour fêter mon anniversaire avec des amis

Je vous en ai déjà parlé dans de longs paragraphes et de nombreux détails dans mon article What’s up de l’été du coup je ne vais pas me répéter, mais c’est une première fois bien trop jolie que pour ne pas l’inclure ici.

Ça demande pas mal d’organisation mais j’espère bien le refaire un jour !

J’ai réalisé ma propre bière

Ça aussi, c’est aussi quelque chose dont j’ai parlé dans mon What’s Up de l’été. On l’a fait en août, alors que Paris profitait du calme des vacances.

Je n’aime pas la bière mais mon copain en est un grand fan, du coup quelques mois après notre emménagement à Paris je lui avais offert un cours de fabrication de bière, auquel je comptais évidemment me joindre. Ça a été une expérience géniale. Tellement chouette, en fait, que j’aimerais beaucoup recommencer !

Nous n’avons pas inventé de recette, évidemment, mais on a suivi l’une des vingtaines de recettes proposées lors du cours. Et, après une séance de brassage et une autre de mise en bouteille, nous sommes retournés chez nous avec 20 litres d’une bière que mon copain avait décidé d’appeler “Leonora”. Pas mal comme nom, n’est-ce pas ?

J’ai écrit un chèque

Voilà une première fois qu’il faudrait vraiment que je grave sur la pierre.

En Belgique, les chèques sont une espèce éteinte depuis aussi longtemps que je me souvienne. À vrai dire, je n’ai aucun souvenir d’avoir vu un jour l’un de mes parents en écrire un, ou quelque autre adulte autour de moi. J’ai donc toujours considéré ce moyen de paiement comme tout droit venu de l’Antiquité et, quand je suis arrivée en France et que ma banque m’a demandé si je voulais un chéquier, j’ai réprimé mon sourire autant que je pouvais et j’ai dit non merci.

Sauf que quelques mois plus tard, on s’est rendu compte que dans certaines situations, le chéquier est ici le seul moyen de paiement accepté. Alors on en a commandé un et, très vite, je me retrouvais à ouvrir Google pour y taper “comment écrire un chèque”.

C’est comme ça que, après avoir aussi demandé à Google de m’aider avec l’orthographe des montants (ça fait longtemps qu’elle m’est devenue étrangère, après tout où d’autre que sur un chèque écrit-on un montant en toutes lettres ?), je me suis retrouvée à écrire sur un vulgaire papier une somme à payer. Je ne vous cache pas que, en arrachant le papier de son feuillet pour le tendre à mon copain, je me suis vaguement sentie comme une millionnaire sortie tout droit d’un film américain.

Je me suis inscrite comme indépendante en France

… Et je vous dis pas comment ça a été la galère. Enfin si, en réalité je vous en ai déjà touché un mot (ou deux, ou plus) dans mon What’s Up de l’été (oui, encore et toujours celui-là, à croire que tout ce qui m’est arrivé en 2019 a eu lieu pendant l’été).

Alors je ne dirais rien de plus, si ce n’est ceci : m’inscrire comme indépendante à Prague, en tchèque, c’était presque un jeu d’enfant par rapport à la France.

J’ai passé plus de la moitié de l’année sans travailler

C’est une première depuis que j’ai commencé à travailler. Ou, en fait, depuis que j’ai trois ans parce qu’avant le travail il y a eu l’école primaire, puis l’école secondaire, puis l’université, et moi dans tout ça on ne m’a jamais laissée tranquille pendant plus de deux-trois mois d’affilée.

Sans trop rentrer dans les détails, ces nombreux mois sans travail ont d’abord été liés au temps qu’il m’a fallu pour m’inscrire comme indépendante, mais pas que. J’en parle un peu plus dans mon article bilan de 2019, donc je ne développerai pas ici.

Plus de la moitié de l’année (8 mois en 2019 exactement) sans travailler, ça veut donc aussi dire plus de la moitié de l’année sans rentrée d’argent. N’ayant jamais travaillé en France, je ne pense pas que j’aurais pu bénéficier du chômage et je n’ai d’ailleurs fait aucune démarche pour ça.

Heureusement, mes économies m’ont permis de tenir tout ce temps sans travail. Et au final, il n’y a qu’une chose qui me reste en tête et ne veut pas s’en aller : c’est quand que je peux recommencer ?

J’ai appris à faire des pâtes fraîches

En Italie.

Et c’était une superbe expérience pour tout un tas de raisons.

D’abord parce que les pâtes c’est ma vie. C’est mon plat préféré, celui que je sais probablement le mieux cuisiner et celui que je pourrais manger tous les jours sans jamais m’en lasser.

Ensuite parce que l’Italie est sans aucun doute l’un de mes pays préférés au monde, et qu’à chaque fois que j’ai l’occasion de m’immiscer un peu dans leur culture je le fais avec un énorme plaisir.

Enfin parce que le cours de pâtes, c’était le cadeau d’anniversaire que ma famille et moi avions offert à mon papa (qui fait déjà les plats de pâtes du monde, et il ne lui restait donc plus qu’à maîtriser l’étape de la création des pâtes). C’est donc en famille que nous avons fait le cours, en en profitant évidemment pour passer une semaine de vacances ensemble, à Naples et aux alentours.

Et ce jour-là, je me suis rendu compte que j’adore faire des pâtes presque autant que j’adore en manger.

J’ai comparu devant le tribunal de première instance

Il s’avère que le ministère des Finances belges croyait que j’avais vécu en Belgique en 2017 et voulait donc que j’y paie mes impôts pour l’année d’avant. La bonne blague, quand on sait qu’après avoir vécu toute l’année à Prague j’avais évidemment déjà payé mes impôts en République tchèque. Il était donc hors de question que je paie quoique ce soit en Belgique. Plus qu’une question de portefeuille, c’était une question de principe.

Après avoir envoyé toutes les preuves possibles et imaginables (allant de mes relevés de compte journaliers jusqu’à mon propre blog) montrant que j’avais vécu en République tchèque pendant l’année entière, j’ai donc été convoquée à une audience.

Je croyais naïvement pouvoir y clore le chapitre mais ce n’était qu’une audience d’introduction : la seule chose dont on discute à ce moment-là, ce sont les prochaines étapes du processus. Dans la hiérarchie des réunions inutiles, je vous présente la reine des reines.

J’ai eu à faire à des personnes adorables et compréhensives mais l’histoire m’a surtout montré à quel point le système est lent. Et quand je dis lent… On parle ici de mes revenus de l’année 2017, nous sommes en 2020 et la réponse (me donnant raison, au cas où vous vous posiez la question) m’est arrivée il y a environ deux semaines. Avec un an d’avance par rapport au programme, parce qu’à la base la réponse finale était prévue pour février 2021 ! En sachant que toute l’histoire avait commencé aux alentours de février 2018, quand je vivais encore à Prague.

Bref, tout est bien qui finit bien mais si j’ai appris une chose dans toute l’histoire c’est que je suis tellement heureuse de ne pas travailler dans le droit, ça me rendrait dingue (oh, et aussi, qu’il était temps que je me dé-domicilie de ma petite commune belge chérie).

J’ai fait un diagnostic de peau

La peau de mon visage m’insupporte un jour sur deux depuis à peu près la moitié de ma vie. Ça commence à faire long, n’est-ce pas ? Je suis très loin d’avoir la pire des peaux mais j’estime qu’à mon âge elle devrait être bien meilleure. Mais entre tous les soins et tous les conseils qu’on nous donne par-ci par-là, je suis perdue (il y a de quoi, n’est-ce pas?). Du coup j’en ai profité de vivre dans un pays qui parle ma langue et dans une capitale qui en connait un rayon en matière de beauté pour aller faire mon propre diagnostic de peau et pouvoir rentrer chez moi avec une routine de soin adaptée.

L’idée, c’est de refaire un diagnostic tous les 3 à 4 mois pour voir comment notre peau réagit et adapter la routine si nécessaire. J’y ai déjà été trois fois et je vous annonce d’ailleurs qu’aux dernières nouvelles, ma peau a officiellement 3 ans de moins que moi.

Voilà, c’était mon moment blogueuse beauté.

J’ai fait des photos professionnelles pour mon CV

Jusqu’à il y a quelques mois, la photo que j’avais sur LinkedIn c’était une photo d’une soirée déguisée dont le thème était “haut chic, bas fou”. Je l’avais évidemment soigneusement coupée, mais ce que les gens ne savaient pas c’est qu’en réalité mes jambes étaient recouvertes d’un pantalon de sport rose et qu’à deux centimètres de mon visage se trouvait auparavant celui d’une autre personne. Je suis sûre, d’ailleurs, que je ne suis pas la seule à avoir dû recycler des photos de vacances ou de soirée pour notre CV.

Et puis vers octobre 2019, après m’être inscrite sur plusieurs sites pour trouver un emploi en France, j’ai reçu un email de l’un d’entre eux avec une offre pour enfin avoir une photo à l’allure professionnelle. Je me suis donc inscrite pour une séance photo d’une demi-heure en extérieur et j’ai forcé mon copain à venir avec moi. Je ne suis pas à l’aise devant l’objectif mais j’avais la ferme intention de sortir de cette séance avec au moins une photo potable.

Au final, je suis rentrée chez moi avec des photos utilisables sur un CV mais la plus jolie surprise dans tout ça, c’est que le photographe a aussi eu la jolie idée de voler quelques minutes à la “séance CV” pour faire quelques photos de couple, et celles-là sont évidemment mes préférées.

J’ai pu tenir une discussion en portugais

Mon copain est brésilien et cet été ça va faire 5 ans qu’on est ensemble. Autant vous dire que le portugais, ça fait déjà plusieurs années qu’il se trouve sur la to-do list qui occupe mon esprit à longueur de journée.

J’avais commencé timidement sur Duolingo quelques mois après notre rencontre mais je ne m’y étais jamais vraiment mise sérieusement. Jamais… Jusqu’à septembre 2019.

J’adore apprendre les langues mais jusqu’à présent je ne les avais jamais apprises autre part que dans une salle de classe et j’avais l’impression que sans cours et toute seule, je n’arriverais pas à réellement apprendre le portugais. J’avais tort ! Début septembre, j’ai repris Duolingo et je ne l’ai plus lâché depuis.

Duolingo, pour ceux qui ne connaissent pas (il parait que ça existe encore, des gens comme ça ?), c’est une app (ou un site internet) qui propose de vous apprendre une multitude de langues gratuitement.

Les exercices peuvent être un peu ennuyeux, surtout au début, parce qu’ils sont très répétitifs. Mais moi je me suis prise au jeu et je n’ai pas pu m’arrêter. D’autant plus que l’app a mis un avant un côté de moi que je ne me connaissais pas : il paraitrait que j’ai un esprit plutôt compétitif. Il y a des classements hebdomadaires avec d’autres joueurs et, surtout, un système qui compte le nombre de jours d’affilée où on a travaillé sur l’app. À l’heure où je publie cet article, j’en suis à 245 jours. En bref : depuis début septembre, je n’ai pas arrêté (à l’exception, je l’avoue, de quelques jours par-ci par-là où je n’ai pas pu m’y connecter, mais je bénéficiais d’un “gel” qui m’a permis de ne pas retomber à 0).

Bref, grâce aux plusieurs dizaines de minutes que j’ai passées tous les jours à apprendre le portugais pendant des mois, quand j’ai été au Brésil en décembre j’ai pu participer à des discussions. Mon portugais est encore loin d’être parfait mais je comprends la plupart des choses qu’on me dit et, surtout, je peux répondre aussi. Mon objectif, maintenant, c’est d’être bilingue d’ici la fin de l’année. On y croit ou pas ?

J’ai conduit une voiture de ville sur une route de campagne qui comportait plus de trous que de surfaces planes

Imaginez, quelque part sous plus de 30 degrés, un sentier en terre ocre de quelques mètres de large, bordé d’un côté et de l’autre de cactus et d’arbres brûlés par le soleil. Bosselé et cahoteux, il est assez large pour être emprunté en voiture… mais il est impossible d’y rouler sans être constamment secoué d’un côté à l’autre de son siège (voire de toute la banquette arrière). C’était au Brésil et moi, j’avais l’impression de me retrouver dans un espèce de rallye fou.

Je ne conduis pas souvent, encore moins depuis que je n’habite plus en Belgique, mais quand on est au Brésil je me retrouve fréquemment derrière le volant pour une seule et bonne raison : je ne bois pas. C’est comme ça que, une après-midi après avoir profité d’un tour en bateau dans les canyons du rio São Francisco, je me suis retrouvée à manœuvrer une petite voiture de ville, furieusement abaissée par le poids de ces 5 passagers, sur un sentier qui n’était jamais plat pendant plus de 2 mètres d’affilée. Pendant une trentaine de minutes, j’ai slalomé entre les bosses autant que faire se peut, jouant avec le frein et l’embrayage jusqu’à sentir mes propres chevilles prendre feu (ou presque, c’était pour la rime !).

C’était sûrement l’expérience de conduite la plus drôle de toute ma vie.

Et vous, vous avez fait quoi récemment pour la première fois ?

Pour retrouver mes articles des années passées, ça se passe par là :
Mes premières fois de 2018
Mes premières fois de 2017
Mes premières fois de 2016
Mes premières fois de 2015

6 commentaires sur Mes premières fois de 2019

  1. Je te comprends tellement pour les pâtes ! Je pense que c’est aussi la chose que je pourrais manger tous les jours sans jamais en avoir marre !

    Le photographe a été très sympa de faire des photos de couple, c’est super chouette ! 😀

    Ton copain t’aide un peu à apprendre ou tu fais tout toute seule avec Duolingo ?
    Je voudrais m’améliorer en espagnol et en anglais, mais j’ai tellement d’autres projets que je repousse toujours, comme je repousse l’apprentissage du hindi et du japonais…

    Mes premières fois… je suis en train d’écrire mon premier vrai roman, j’ai bon espoir d’en faire quelque chose de sympa. Pour le première fois j’ai loué une chambre chez l’habitant mais la situation actuelle m’en a fait partir (et c’est heureux). Et ensuite… je ne sais pas, je ne suis pas trop du genre à compiler les premières fois, en fait, haha ^^’

    • Oh oui les pâtes c’est la vie !
      Je parle parfois portugais avec mon copain (bien que pas assez souvent à mon goût) mais pour l’instant je fais la majorité toute seule sur Duolingo. Mais c’est sûr qu’avoir un natif à disposition pour répondre à nos questions ou nous faire pratiquer ça rend les choses plus faciles. Le hindi et le japonais c’est un tout autre niveau, ça 🙂 !
      Trop chouette pour le livre, c’est un projet génial ! Je me demande toujours comment les écrivains arrivent à puiser toute leur inspiration pour écrire un roman, je trouve ça fou. Moi non plus je n’étais pas du genre à compiler mes premières fois jusqu’à il y a quelques années. Je trouve que ça me pousse à essayer de nouvelles choses et puis c’est toujours chouette de se les remémorer :).

      • Le japonais oui, c’est plus dur, déjà c’est illisible : soit tu connais le kanji, soit tu le connais pas, la prononciation ne se devine pas. Pour l’instant je n’ai mis le nez que dans deux syllabaires (les katakana et les hiraganas). Le hindi c’est déjà un peu plus accessible. Même s’il y a plein de sons que l’on n’a pas, on trouve des sites avec des enregistrements de prononciations, et l’écriture est un alphabet (plus ou moins, puisque les voyelles se contractent quand elles sont dans un mot) donc c’est un peu plus simple.

        Je peux pas trop te répondre sur l’inspiration… je vais pas non plus dire que ça vient tout seul, mais j’ai une facilité à raconter des trucs, après l’inspiration et l’imagination c’est comme pour tout, ça se travaille !

        • Tu as de quoi t’occuper je vois 🙂 ! Et pour l’inspiration, c’est vrai que ça se travaille… mais je trouve ça quand même impressionnant :).

  2. Une année bien chargée 🙂 je trouve le concept de ton article top, ça permet de retenir le meilleure aussi et de prendre du recul. En tout cas je te soutiens pour la langue portugaise, c’est une belle langue, j’avais utilisé aussi l’application Duolingo pour le coréen (je suis passionnée de culture coréenne) et c’est vrai que ça aide un peu. Mais pour tenir une conversation c’est autre chose donc chapeau à toi!

    • Merci ! J’aime beaucoup faire cet article chaque année parce qu’effectivement ça me permet de me rappeler des chouettes choses que j’ai pu faire :). Vu que je parle déjà français et espagnol, le portugais n’est pas si difficile à apprendre pour moi donc Duolingo fonctionne très bien. Mais c’est sûr que si je devais apprendre une langue qui n’a rien à voir avec ce que je connais, ça serait beaucoup plus dur !