Alors que 2019 commençait, je n’avais qu’une idée en tête : rendre cette année incroyable, dans tous les sens du terme. Je voulais faire de 2019 une année différente de toutes les autres, et la rendre inoubliable.

La raison est simple : 2019, c’était l’année de mes 30 ans. Et je ne voulais pas qu’elle ne se résume qu’à ça.

2019, je vous le disais dans mon article de l’année passée, j’avais envie de la vivre en grand et de la passer à rêver en grand. Je ne savais pas quelle forme allait prendre ce “grand” si important, mais je savais que c’était tout ce que je voulais. Le reste, j’avais bien le temps de le découvrir dans les mois qui allaient suivre.

Et au final ? Oui, en 2019, j’ai laissé certains de mes rêves prendre beaucoup de place. Je ne les ai pas encore réalisés, mais j’ai fait quelque chose que je n’avais jamais fait avec eux jusqu’à présent : je leur ai donné une chance d’exister.

Fin avril 2019, je finissais un long contrat professionnel avec la ferme intention de prendre un mois pour moi avant de recommencer à chercher du travail. Finalement, entre emmerdes administratives et longueurs des discussions pour un autre contrat, l’année m’a offert de belles excuses pour prendre encore plus de temps pour moi. C’est ce que j’ai fait, et très bien même : j’ai passé le reste de l’année sans travail.

Je n’ai pas stressé (ou presque). Parce que, au long de ces mois et semaines sans revenu, j’ai cru en mon destin. Comme je le fais depuis de nombreuses années. J’attendais plus ou moins une opportunité dont j’avais parlé avec un ancien collègue en avril mais je savais que si elle n’arrivait pas, quelque chose d’autre se présenterait à moi. Et je savais aussi que si elle prenait autant de temps pour arriver, c’était sans aucun doute parce que le destin voulait me laisser encore un peu plus de temps pour moi.

C’est donc avec beaucoup de plaisir, et les bras ouverts, que j’ai accueilli ce temps supplémentaire. Entre mes entrevues avec l’administration, mes longues discussions pour ce nouveau contrat et de courtes périodes de recherche frénétique d’une autre option professionnelle (quand le stress et les questions venaient me faire un petit coucou), j’ai largement pris le temps pour moi. Et pour ce qui, vraiment, fait battre mon cœur un peu plus fort.

Je ne suis pas restée les bras croisés. J’ai profité de cette opportunité pour donner tout mon amour et mon attention aux projets qui me font vibrer, mais que j’arrive trop souvent à oublier et à mettre de côté quand mon agenda professionnel remplit mes journées.

En 2019, j’ai d’abord donné de l’amour à mon blog (et aux réseaux associés), qui en manquait sérieusement. J’ai écrit plusieurs articles qui étaient sur ma liste depuis longtemps. J’ai pris le temps de poster plus souvent sur ma page Facebook, en vous racontant notamment les villes que j’ai visitées avant d’en faire des articles. J’ai commencé à poster quotidiennement sur mon compte Instagram, une habitude que j’avais envie de prendre depuis longtemps et que j’ai finalement réussi à instaurer dans ma routine après avoir passé les 30 jours qui ont précédé mon anniversaire à me forcer à poster une photo par jour (pour ma série “30 choses sur moi”, dont vous pouvez retrouver la première photo ici, ou que vous pouvez retrouver dans mes highlights sur Instagram). Et j’ai enfin créé un compte Pinterest pour mon blog, après avoir passé de longues journées à essayer de comprendre le pourquoi du comment de ce gros nom d’internet qui était pour moi un grand point d’interrogation jusqu’il y a encore quelques mois.

En 2019, j’ai aussi offert beaucoup de mon attention à un gros rêve et projet de vie qui en étonnera sûrement plus d’un : l’investissement immobilier. Ça fait des années que je rêve d’acheter des biens immobiliers et d’en faire de jolis cocons à louer, et en 2019 j’ai pris le temps de me renseigner énormément sur ce domaine… jusqu’à le rendre bien plus accessible que ce que je pensais.

Oh, et mes 30 ans dans tout ça ? Eh bien, ils sont passés bien plus facilement que ce que j’avais prévu, et je les ai vraiment fêtés en grand. J’en ai déjà parlé dans mon What’s Up de l’été donc je ne m’étendrai pas encore une fois sur le sujet mais en gros, ça impliquait une dizaine de mes amis et une villa avec piscine dans le sud de la France, pendant plusieurs jours. Et c’était encore mieux que ce que j’avais pu espérer.

Je ne sais pas si c’est l’effet relaxant des quelques mois que je venais de passer en-dehors des bureaux ou si c’est parce que le cap est passé bien plus facilement que ce que je croyais, mais aux alentours de mon anniversaire, je me suis même surprise à être excitée pour les 10 ans à venir.

Certes, ma vingtaine est désormais bel et bien derrière moi. Et oui, parfois je me dis que j’aurais pu en profiter encore plus (mais ça, c’est parce que j’en veux toujours plus, parce qu’en réalité j’en ai vraiment pas mal profité et je me suis créé une tonne de magnifiques souvenirs sans frontières).

Mais, plus important que tout ça, ma trentaine s’annonce remplie d’aventures et de premières fois excitantes : un mariage, des enfants, mon premier achat immobilier, ma première voiture,… et, je l’espère, un emménagement en Espagne. Autant de choses qui, même si je ne sais pas encore quand elles vont arriver exactement, me donnent envie de sauter et crier de joie.

Toutes ces jolies choses qui remplissent les promesses des années  à venir m’ont inconsciemment permis de remplacer l’anxiété d’une dizaine qui se termine par l’excitation d’une nouvelle qui commence. C’est sûr, j’ai vécu énormément de belles aventures dans ma vie, mais j’en ai encore énormément d’autres tout aussi belles à vivre. Et je reste persuadée que le meilleur est encore à venir !

En 2019, je me suis aussi appropriée Paris. Nous avons réellement emménagé dans notre appartement parisien en janvier et nous avons passé les premiers mois de l’année à l’aménager. Mon appropriation de Paris est ainsi d’abord passée par mon chez-moi, ce qui était devenu pour moi une nécessité. Après des années dans des appartements meublés, j’avais juste envie d’en avoir un que je pourrais remplir de mes propres meubles (qu’il me fallait acheter), et c’est chose faite.

En plus de vivre dans un appartement dans lequel je me sens extrêmement bien, j’ai aussi réussi à aimer la ville bien plus que je l’aurais cru. On a rencontré plein de chouettes personnes et passé pas mal de week-ends à découvrir notre ville au gré de nos envies, sans que jamais sa beauté ne cesse de m’émerveiller.

M’approprier Paris passait aussi par m’approprier la France. J’ai ainsi appris à faire des additions à chaque fois que je dis 70 ou 90 (et ça arrive souvent parce que figurez-vous que ces deux dizaines se trouvent dans mon numéro de téléphone, apparemment c’est des petits rigolos chez Bouygues Telecom). J’ai aussi appris à faire face (et front) à l’administration française en passant par le parcours du combattant pour m’enregistrer comme indépendante en France. Pendant plus de 6 mois, j’ai eu l’impression de bâtir un château de cartes pas à pas, et que chaque pas pouvait soit le détruire, soit lui rajouter un étage. C’est épuisant mais au moins ça fait de belles histoires bien drôles à raconter en soirée.

Et puis évidemment, je n’ai pas passé toute l’année à Paris. En 2019, j’ai beaucoup voyagé en France, profitant inlassablement du train qui offre d’innombrables destinations à seulement quelques heures ou moins. J’ai ainsi découvert les jolies villes de Rouen, Dijon, Montpellier, Reims et Epernay, et redécouvert Metz, Lille, Marseille et la Dordogne. Dans les autres pays, mes voyages de 2019 m’ont surtout amenée vers des destinations que je connaissais déjà (mais que j’étais très heureuse de revoir), avec Londres, Naples et le Brésil (en fin d’année celui-là, pour rendre visite à la famille de mon copain et profiter des plages par la même occasion), mais aussi Prague et Budapest, où j’ai vécu. Enfin, j’ai également découvert la jolie petite ville de Rüdesheim am Rhein, en Allemagne, où j’ai passé deux jours pour un mariage.

En 2019, après des années à parler anglais, j’ai aussi pu parler pour la première fois en français (et en portugais) avec mon copain, qui me fait craquer à chaque fois qu’il dit une phrase dans ma langue maternelle. On parle encore anglais la plupart du temps, au grand dam de la prof de français et des collègues de mon copain, mais je promets qu’en 2020 on va essayer de changer cette mauvaise habitude !

Et pour 2020, d’ailleurs ?

Tout d’abord, il y a la question qui se pose toujours en début d’année depuis que je suis expatriée (ça fait 5 ans d’ailleurs, et j’en ai écrit un article que vous pouvez retrouver ici !) : va-t-on déménager et se retrouver encore dans un autre pays ? À celle-là, j’ai envie de répondre que non, je ne pense pas. On se sent tellement bien à Paris qu’on ne pense pas la quitter cette année, sauf si une opportunité espagnole vient pointer le bout de son nez (opportunité qu’on ne pourrait pas refuser, l’Espagne c’est quand même mon rêve ultime).

Niveau voyages, je compte donc profiter d’être à Paris pour continuer à découvrir la France, avec notamment des villes comme Lyon, Toulouse, Bordeaux et Strasbourg (avec son marché de Noël !) dans mon viseur. J’ai aussi la ferme intention de continuer ma découverte de l’Europe, et j’ai d’ailleurs déjà programmé un week-end à Helsinki d’ici quelques mois. J’espérais pouvoir sortir de l’Europe un petit peu mais je pense que ça, je devrais le garder pour l’année prochaine… bien qu’on ne soit jamais à l’abri d’une jolie surprise, n’est-ce pas ?

2020, c’est d’ailleurs l’année où je compte continuer tout ce que j’ai commencé en 2019. Continuer sur ma lancée pour le blog. Continuer à apprendre la photo en mode manuel (ce que j’ai commencé timidement en 2019). Continuer à faire du sport 3-4 fois par semaine. Continuer à me renseigner sur l’immobilier. Continuer à économiser de l’argent pour payer mes rêves (non je rigole, ça je l’ai pas fait en 2019 mais je compte bien reprendre avec force en 2020 !).

Je recommence le travail d’ici quelques jours (avec un contrat de travail à distance que j’espère pouvoir garder toute l’année) donc, à part le dernier point, tout sera évidemment plus difficile qu’en 2019, mais j’ai la ferme intention de m’y tenir !

Et vous, vous avez quoi dans vos projets pour 2020 ?

Je vous souhaite à tous de vivre une très belle année et d’écrire un très beau début à cette nouvelle décennie !

Pour relire mes bilans annuels précédents, ça se passe par là :
2019 en français
2018, on reste ou on part ?
2017, j’attends tes réponses
2016, j’ai pas peur

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