Aujourd’hui je vous retrouve avec une toute nouvelle série, que je lance pour revenir à ce qui était à l’origine de la création du blog lorsque je vivais à Barcelone : vous donner des nouvelles de ma vie.

Jusqu’à présent, je les donnais par-ci par-là à la fin de quelques articles quand l’envie m’en prenait, mais j’ai décidé de donner à l’exercice un peu de structure. Je vous retrouverai donc une fois tous les trois mois pour revenir sur la saison écoulée, avec quelques photos venant principalement de mon Instagram et de mon téléphone pour partager avec vous des petits bouts de ma vie.

La série s’appelle en clin d’œil à ce “What’s up” que mon copain et d’autres personnes me lancent presque aussi souvent qu’ils me voient, et auquel je ne sais jamais quoi répondre. Ce “What’s up” qu’il parait maintenant coutume d’utiliser pour remplacer un “How are you” qui a pour moi beaucoup plus de sens (bien que dans les deux cas, tout dépend toujours de combien de temps la personne consacre à écouter la réponse). Surtout quand cette question bizarre est posée plusieurs fois par jour. Et moi je suis là à répondre : “Ben rien écoute, il se passe rien de spécial dans ma vie. Par contre je vais bien, merci”.

Sauf que quand je fais une mise à jour tous les trois mois, je peux peut-être en dire plus que quand je dois faire une mise à jour toutes les trois heures !

J’ai commencé à écrire cet article il y a quelques jours, assise sur ma terrasse, à essayer de profiter des dernières chaudes soirées de l’année sur une terrasse qui ne m’a vue que trop peu. Je le termine aujourd’hui, assise dans mon salon, après avoir vécu la plus froide journée de septembre. Entre temps, ma terrasse a été trempée par la pluie plusieurs fois et le ciel bleu a souvent laissé la place aux nuages. L’été part petit à petit et, bien que j’aime aussi ces journées paresseuses passées à cocooner à l’intérieur quand rien ne nous presse à aller dehors, c’est quand même toujours l’été que je préfère, et il aura sûrement toujours pour moi un goût de trop peu.

Retour donc sur mon été, ma saison préférée. Que j’aurais voulu plus rempli que ce qu’il n’a été, mais au final je me demande si ça ne sera pas toujours le cas.
juin

Juin, ça sonne comme le début de l’été. Comme un espoir de voir le soleil plus souvent et plus longtemps, un espoir qu’on peut enfin se permettre d’avoir. Et pour moi, bien que ça soit le deuxième mois de juin que je passe au travail, juin sonne encore comme le début des vacances. J’ai encore en tête ces chaudes salles de classe qui sentaient déjà l’été et les au revoir à venir, avant de se retrouver en septembre. Je ne sais pas si un jour ce sentiment me passera.

L’année passée, je vous aurais écrit que je passais un grand nombre de mes soirées dans des bars en terrasse après le boulot. Cette année, ça a été nettement moindre. Voire presque inexistant. Les sorties que j’ai fait le plus, c’étaient des repas en amoureux sur la terrasse d’un petit resto italien à deux pas de notre appart, dès qu’on avait pas envie de cuisiner ou quand simplement l’envie nous prenait d’y aller.

J’ai passé le mois de juin à continuer mes efforts d’acclimatation à Prague. Me lamentant souvent avec mes collègues portugais et italiens de la météo qui n’était que trop peu souvent meilleure qu’en Belgique (il parait que cet été a été particulièrement pourri, je le confirmerai peut-être l’année prochaine).

Comme je vous en avais déjà parlé ici, j’ai beaucoup de mal à me faire à Prague, et les mois qui ont suivi mon déménagement dans mon nouvel appartement n’ont pas amélioré mon ressenti aussi vite que ce que je l’aurais voulu. Honnêtement, ça a été une petite bataille. Ca a été pénible. Et ça l’est encore parfois. Mais ça va mieux. Ce qui m’a frappée, c’est le négativisme et la méchanceté qui régnait autour de moi. Dus à Prague en partie, mais pas seulement. Alors après quelques mois dans la ville, j’ai décidé de prendre les choses en main pour ne pas laisser tout ce noir me broyer de l’intérieur. S’en sont suivis de longs mois de mise à distance de tout ce qui apportait une touche trop négative à ma vie.

Aujourd’hui, ma relation avec Prague se porte un peu mieux, mais elle ne sera jamais ma ville préférée. Disons que la plupart du temps, on se supporte. Et j’arrive même parfois à aimer y être et à ne voir que sa beauté. J’aime énormément ces moments-là.

Ma difficulté à trouver ma place dans cette nouvelle ville, c’est aussi ce qui explique le manque d’articles sur Prague ici. Mais je compte bientôt me rattraper pour partager avec vous au moins quelques photos.

Juin est donc passé calmement, laissant rapidement la place à juillet, et avec lui l’excitation de mon premier voyage de l’été, que j’avais réservé deux semaines auparavant.

juillet

Mon mois préféré !

Juillet a commencé sur les chapeaux de roue, avec cinq jours à Rome en amoureux. Rome, j’en rêvais depuis des années, et on l’a fait ! Je vous en ai déjà parlé ici et , et un autre article est encore à venir.

Rome, c’était mes premières journées de vraie chaleur. Une chaleur parfois étouffante mais qui m’a enfin donné un goût d’été.

À Prague, juillet a amené un peu plus de sorties que juin. J’ai d’abord découvert un super rooftop tout près de chez moi. Je n’ai pas de photos mais promis, la prochaine fois que j’y vais je partagerai avec vous une photo sur Instagram et sur Facebook !

Juillet a aussi été le mois de mon anniversaire, que j’ai fêté en rassemblant en dernière minute quelques amis dans un resto italien. J’ai l’habitude de passer le jour de mon anniversaire en vacances avec ma famille, et ça rend ma journée toujours un peu spéciale. Cette année, c’était un lundi et je travaillais. Pas facile.

Mon anniversaire est toujours pour moi un jour un peu unique, que j’attends à la fois avec excitation et anxiété. Je ne voulais pas passer la journée comme toute journée normale, mais cette année à Prague je ne voulais pas non plus mettre trop d’efforts dans l’organisation de l’événement. D’abord, je ne savais pas qui inviter et qui ne pas inviter, car j’étais un peu perdue parmi mes connaissances ici. Je ne savais pas qui voudrait venir et qui ne voudrait pas, et honnêtement je le prends toujours mal quand quelqu’un décide de décliner mon invitation. C’est donc en toute dernière minute que j’en ai parlé à mes collègues et amis, de la manière la plus désinvolte possible pour ne pas être trop déçue si personne ne venait (au fond, je les prévenais juste l’aprèm pour le soir). J’ai eu des refus sans aucun sens que j’ai décidé de balayer d’un revers de la main, d’autres qui avaient malheureusement déjà quelque chose de prévu, et puis j’ai eu d’agréables surprises, ceux qui ont tout fait pour venir, et ceux-là ont été comme un cadeau d’anniversaire. Au final, j’ai passé une très belle soirée, sans pression et sans espoir déchu, et ça m’a mis beaucoup de baume au cœur. Tout en simplicité, mais cette année-ci c’est tout ce dont j’avais besoin.

Le passage aux 27 ans a aussi été l’occasion d’un article de mise au point sur lequel j’ai eu beaucoup de retours, que ce soit ici, sur Facebook ou en message privé, et j’ai tout lu avec beaucoup de plaisir. Ca me rend chaque fois très heureuse de lire vos retours sur mes articles, et j’ai été agréablement surprise de voir que j’étais loin d’être la seule dans mon cas !

Au niveau du blog, juillet a aussi été une étape importante car j’ai enfin décidé de créer ma page Facebook pour partager plus de choses encore avec vous. Ca faisait des mois et des mois que je voulais le faire mais la peur de l’échec m’immobilisait. Jusqu’à ce que je décide de mettre la peur de l’échec à la poubelle, car l’échec est moins fort que les regrets.

Et enfin, comme je ne peux pas passer un mois de juillet sans voyager et que seulement cinq jours à Rome sur tout le mois c’est pas assez (non mais sérieusement), j’ai rejoint mes parents dans le sud de la France en emmenant mon copain avec moi pour une semaine d’habituelles vacances de juillet que je ne raterais pour rien au monde. J’ai redécouvert le sud à la française, je me suis empiffrée de saucissons et de fromages frais, j’ai fait le plein de petits villages tout mignons et j’ai versé quelques larmes à l’heure de partir. Les quitter et quitter les vacances pour retourner au boulot à Prague, ça n’a définitivement pas été facile.

aout

De retour au boulot avec les pieds de plomb et la tête remplie de nouveaux projets et d’une envie de liberté qui se fait chaque fois plus insistante, j’ai été accueillie par un câlin de mes collègues qui disaient m’avoir manqué, et j’avoue que ça rend le retour bien plus facile !

En août, pas de gros voyage à l’horizon mais plusieurs petites choses qui ont bien occupé mon mois.

La première semaine, j’ai d’abord rencontré deux amies qui étaient de voyage à Prague, et ça a fait du bien de pouvoir voir des têtes connues que je n’avais plus vues depuis longtemps, et de prendre des nouvelles pendant des heures. Ca fait partie des avantages incontestables qu’on a de vivre dans une ville touristique.

Le deuxième week-end, c’était la fête d’été de mon entreprise : un week-end entier dans un coin paumé de République tchèque, qui avait l’avantage de se trouver au bord de la rivière. C’était du vendredi au dimanche mais avec mon copain et une amie, on n’y a été qu’à partir du samedi. Et on a bien cru ne jamais arriver à destination ! Les transports en commun n’allant visiblement pas facilement dans cette partie du pays, après avoir essayé en vain de trouver d’autres moyens d’y aller, il ne nous restait qu’une solution : demander à emprunter la voiture d’entreprise. Mon boss me disait qu’on ne l’aurait jamais mais, armée de mon habituel “il ne faut pas faire les questions et les réponses soi-même” que ma mère m’a enseigné il y a des années, j’ai été demander. Je ne pensais pas l’avoir, mais on ne sait jamais ! “Qui ne tente rien n’a rien”, vous savez. Au final, la réponse a été très simple : oui, je pouvais l’avoir. Vous auriez dû voir la tête de tous mes collègues, de mon chef et de tous les autres auxquels j’ai expliqué avoir la voiture de l’entreprise. J’espère que ce jour-là je leur ai enseigné la même leçon que celle que ma mère m’avait apprise il y a des années.

Les jours se sont ensuite enchainés et le troisième week-end, je partais pour un autre petit village paumé, à trois heures de route de Prague, juste pour soutenir mon copain qui avait eu l’idée folle de participer à une Spartan Race. Trois heures aller, trois heures retour, j’avoue m’être sentie un peu cruche au début dans le rôle de copine supportrice, mais on fait plaisir ou on ne le fait pas !

Au départ, on avait décidé d’y aller et de repartir directement de là-bas vers Brno pour y passer le dimanche, mais les plans ont été avortés. Au lieu de ça, je me retrouvais le dimanche matin dans un train partant de Prague en direction de Vienne, où j’allais rencontrer quelques amis d’Erasmus pour notre rencontre estivale habituelle.

Cet été, contrairement aux autres étés, ça a été une toute petite rencontre Erasmus : on était quatre, et puis trois, et je n’ai pas passé plus que trois jours avec eux. Un à Vienne, deux à Bratislava, et l’affaire était bouclée, je devais reprendre le train vers Prague. Mais j’étais tout sourire.

C’est sur cette belle note qu’août s’est doucement terminé, laissant la place sans crier gare au mois de septembre. Et à mon sentiment de trop peu, typique de la fin de l’été.

J’espère que vous avez passé un très bel été ! N’hésitez pas à me raconter le vôtre si l’envie vous en prend :).

4 commentaires sur What’s up #1 : Juin, juillet et août

  1. J’aime tellement ces articles bilans ! Ca permet de se forcer à trouver les jolis moments, réfléchir à ce qu’on a fait, ça garde une jolie trace. Je suis désolée de pas te laisser plus de petits mots ici. Il te plaît votre nouvel appart ? c’est pas l’italien où on avait été quand même ? (je suppose qu’il y a en effet plus d’un italien à Prague mais sait-on jamais :))
    Courage pour le froid et l’automne et la pluie et tout !

    • Oh oui t’as vraiment raison, c’est la première fois que j’écris un article comme ça et ça fait plaisir de se remmémorer les moments passés 🙂 ! Oui, j’adore notre appart ! Je me sens vraiment chez moi, ça fait du bien.
      L’italien où on avait été c’est celui où j’ai été fêté mon anniversaire, par contre l’italien près de chez nous c’est un autre héhé. Courage à toi aussi pour les mois à venir ! Tu repars quand ? Bisous bisous et merciii pour ton commentaire, ça me fait super plaisir :).