Rome et ses bâtiments d’une myriade de tons ocres, du plus clair au plus foncé. Rome et ses gelaterie (notez le pluriel) à tous les coins de rue, avec leur mille saveurs colorées qui rendent le choix assez compliqué. Rome et ses grandes maisons aux persiennes d’un brun foncé, souvent fermées pour éviter la chaleur de l’été. Rome et son odeur de nourriture qui flotte dans l’air, mélangeant l’ail au basilic, la tomate à la mozzarella. Rome et son fleuve bas et calme, face à la vie qui s’agite près de ses rives. Rome et ses Fiat 500 garées à l’ombre des petites ruelles. Rome et ses fontaines qui nous rafraichissent et nous émerveillent.

Rome et son histoire qui se dresse devant nous à chaque tournant, grande et imperturbable. Rome et ses points d’eau potable, qui coulent à flot en continu (oui ça m’a choqué). Rome et ses vespas qui déambulent à toute vitesse. Rome et son italien chantant, que je me suis surprise plusieurs fois à comprendre. Rome et son étouffante chaleur d’été qui nous fait longer les murs à la recherche de la fraîcheur. Rome et ses vendeurs de rue qui cherchent tes mains pour y mettre un cadeau qui ne restera gratuit que le temps de le dire. Rome et ses rues pavées qui me tordent parfois les pieds. Rome et ses balcons remplis de forêts de plantes en pot. Rome et ses bières à 6 euros.

Rome et ses petites places cachées au détour de ses rues, loin de la frénésie des lieux touristiques. Rome et son Vatican, ce quartier auquel seuls les Italiens pouvaient donner le nom de pays. Rome et sa nourriture, le paradis pour l’amoureuse des pâtes et de la gastronomie à l’italienne que je suis. Rome et ses tonnes de choses à voir, qui donnent le tournis aux amateurs de musées et d’art. Rome et ses monuments qui posent devant les appareils photos et les passants, à la fois humbles et fiers. Rome et ses innombrables églises.

Rome et ses couleurs, ses odeurs, son histoire, sa frénésie.

Rome la majestueuse. Rome l’impériale. Rome et sa grandeur qui a survécu à une époque pourtant révolue. Sa grandeur qu’elle respire, transpire et arbore. Encore.

Rome, ça faisait des années que je voulais y aller mais je pensais attendre encore un peu, y aller l’année prochaine peut-être. Et puis au final, la capitale italienne s’est imposée devant moi comme un choix que je ne pouvais pas refuser.

L’histoire, c’est qu’après avoir passé un mois de mai dénué de tout jour férié en République tchèque (oui, j’ai eu beaucoup de mal), en juillet, histoire de se rattraper un peu, on avait deux beaux petits jours fériés qui se suivaient, un mardi et un mercredi. Im-po-ssi-ble pour moi de passer ce week-end prolongé à Prague.

Alors je me suis mise à chercher une destination, de plus en plus frénétiquement au fur et à mesure que je réalisais la complexité de la tâche. Au début, je voulais le soleil et la mer. A la fin, je m’étais même résignée à aller n’importe où, pourvu que ça soit quelque part.

J’ai passé des heures et des jours sur les sites de comparateurs de vols et de compagnies aériennes (Prague, pour ceux qui comme moi aiment voyager à petits prix, c’est l’enfer/la prison/l’oppression – je vous l’avais déjà dit et je risque de vous le répéter encore). Et puis Rome est apparue. Bien sûr, pas un vol direct, et pas bon marché non plus (vous sentez l’amertume ?). Mais c’était la meilleure offre que j’avais trouvé jusque là. Et après 6 mois à Prague, j’avais bien besoin d’une grosse dose de dolce vita pour recharger les batteries.

J’ai réservé mon vol seulement quelques semaines avant de partir et ces quelques semaines, je les ai passées excitée comme une puce. Pendant le premier jour de ces longues semaines d’attente, j’ai passé plus d’une heure au travail avec mon collègue italien à dresser une liste de tout ce que je devais voir à Rome. Et plusieurs autres heures à parcourir les sites internet et blogs sur la ville histoire de me mettre déjà dans l’ambiance (oui c’était pas une journée très productive).

Et comme vous l’avez compris en début d’article, Rome ne m’a pas déçue.

Mais dans cet article, j’ai décidé de ne pas vous montrer de photos lieux en particulier (ça, ça viendra plus tard). Au lieu de ça, je vous laisse vous perdre dans la beauté des rues de Rome, comme je l’ai fait moi-même.

  

Aujourd’hui tous les chemins ne mènent plus à Rome, alors assurez-vous de changer de route si nécessaire pour être sûrs d’y passer au moins une fois dans votre vie !

2 commentaires sur Au hasard des rues de Rome

    • Merci beaucoup :)!! J’en rêvais aussi et comme tu peux le voir j’ai adoré ! J’espère que tu pourras y aller très vite :).