Il ne me reste qu’une poignée de jours à Budapest avant de devoir la quitter. Ca fait des mois que je vois janvier et mon déménagement à Prague s’approcher bien plus vite que je ne le souhaiterais, et maintenant je n’en suis qu’à quelques pas.

Il y a 4 mois, quand j’ai appris que je devrais quitter Budapest plus tôt que ce que je le voulais, j’ai été prise d’une irrésistible envie de tout voir, tout sentir, tout vivre, tout goûter.

Voir toutes ces choses qu’on remet toujours à plus tard en pensant qu’on aura toujours assez de temps dans le futur. La Basilique de Budapest en fait partie.

Quand j’arrive dans une ville, je prends toujours beaucoup de plaisir à la découvrir pendant les premières semaines, avant que ma vie là-bas se forme, que je rencontre des gens et que j’aie d’autres plans que de passer mes week-ends à gambader d’un endroit à l’autre de la ville avec mon appareil photo pour seul compagnon. Et il reste alors toujours certaines choses que je ne prends pas le temps de voir sur le moment, pensant que, vivant dans la ville, j’aurai bien assez de temps plus tard pour le faire.

Mais “plus tard” est un endroit temporel plutôt risqué et à quelques mois de quitter cette ville dans laquelle on vit, ça finit forcément par se corser. Ces choses que je remets toujours à plus tard viennent s’entasser dans mon esprit, et avec elles cette insoutenable idée que je ne pourrai jamais tout voir.

Venant d’une petite ville, je suis toujours presque en effroi devant l’impossibilité de tout connaître d’une grande ville. Peu importe combien de temps on passe à parcourir ses rues, à rentrer dans ses bars et restaurants et à essayer d’en connaître tous ses secrets, au fond très rares sont ceux qui peuvent dire qu’ils connaissent une ville comme leur poche. Même en y habitant des années, il y aura toujours des endroits qu’on découvrira pour la première fois.

Mais c’est aussi ça, la magie d’une ville. Cette incessante découverte, ce pouvoir qu’elle aura toujours de nous surprendre quand on décidera d’aller voir un peu plus loin que nos habitudes.

La Basilique de Budapest (ou Basilique Saint-Etienne de Pest, de son vrai nom), je pense que mes parents m’en avaient parlé dès février, quand ils étaient venus me rendre visite et étaient montés sur sa terrasse, au pied du dôme, pour observer la ville en panoramique. J’en avais encore entendu parler ensuite, mais j’avais toujours laissé sa visite dans les coins et recoins de ce cher “plus tard”.

La Basilique fait partie des bâtiments de Budapest qui m’impressionnent à chaque fois que je les vois. Imposante, elle se dresse en maitre sur une large place carrée et me donne toujours envie de l’immortaliser quand je la vois apparaître à la fin de la rue à laquelle elle fait face. De jour comme de nuit, elle est somptueuse.

 

Dans mes derniers mois à Budapest, j’avais enfin mis la Basilique et sa terrasse sur ma liste de choses à voir avant de partir. C’est ainsi que le dimanche 1er novembre, je me suis levée en décidant que c’était le jour J. Mais en regardant les horaires d’ouverture sur internet, je me suis pris un gros coup de stress. Partout, il était mis que la terrasse de la Basilique n’était ouverte que jusqu’au 31 octobre.

“A un jour près, vraiment ?!”

C’est ce que je me suis dit. J’étais dégoutée, mais comme j’avais décidé qu’aujourd’hui était le jour J, j’étais bien décidée à aller voir de mes propres yeux si internet avait raison et si la poisse avait vraiment décidé de venir se coller à moi à coups de “je te l’avais bien dit”. Et au final, j’ai bien fait parce que mes informations étaient fausses : c’était ouvert. Et mieux, c’est même ouvert toute l’année (oui la bonne blague).

Alors peu importe les horaires, ce qui est sûr c’est que si vous passez à Budapest et êtes un amoureux des points de vues sur les villes comme je le suis, je vous conseille de passer par là.

Monter en haut de la Basilique ne coûte presque rien et de là haut vous pourrez profiter d’une vue panoramique sur la ville. Du haut de ses 96 mètres, la Basilique est, avec le Parlement, le bâtiment le plus haut de Budapest. On dit que tous les deux ont la même hauteur pour montrer que le pouvoir religieux et le pouvoir politique sont à égalité. Et il parait aussi que les 96 mètres sont un rappel de la date de naissance de la nation hongroise, 896.

Et tant que j’y suis, je vous montre aussi quelques photos de l’intérieur de la Basilique …

Revenue en Belgique pour Noël, je ne retourne à Budapest que pour y fêter le Nouvel An et emballer mes affaires pour Prague.

Désolée pour la longue pause avant cet article. Ce n’était pas voulu, mais au-delà des monuments et autres attractions touristiques, j’ai aussi passé beaucoup de temps ces derniers mois et dernières semaines à profiter de mes amis et de mon amoureux. Sans compter les jours où j’ai été malade et ceux où je me suis écroulée de fatigue…

Du coup, préparez-vous à voir arriver beaucoup d’articles sur Budapest dans les prochains jours et semaines ! Et si avec tout ça je ne vous donne pas ne serait-ce qu’une petite envie d’aller visiter cette magnifique ville, alors je ne peux rien pour vous.

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